Certes, comme avait prévenu le groupe en mars dernier, le rythme de croissance n'a rien à voir avec celui de l'année 2001 (voir ci-contre). Néanmoins, les chiffres publiés lundi matin témoignent de la bonne santé affichée par le cigarettier franco-espagnol, né en 1999 de la fusion de la Seita et de Tabacalera.Le groupe a enregistré au premier semestre 2002 un résultat net (part du groupe) en hausse de 15,4%, à 203,7 millions d'euros, contre 176,5 millions au 1er semestre 2001. Tous les indicateurs sont en effet en hausse. Le résultat net a gagné 15,4% à 203,7 millions d'euros, le résultat d'exploitation a été amélioré de 8,5% à 378,4 millions d'euros et l'excédent brut d'exploitation (EBE) s'est apprécié de 7,2% à 457,3 millions d'euros. Ramenés à un chiffre d'affaires en hausse de 5% (1,54 milliard d'euros), ils montrent également que la rentabilité du groupe s'est accrue. La marge brute d'exploitation a notamment augmenté de 0,6 point, à 29,7%.Il est à noter qu'en termes de ventes, la branche cigarettes a progressé de 2,2% à 813 millions d'euros, la branche cigares de 2,1% à 375 millions d'euros, et la branche distribution (qui intègre Burgal), de 23,5% à 350 millions. Les activités hors tabac représentent désormais 53% du chiffre d'affaire de la branche distribution.Autre motif de satisfaction pour les professionnels, les chiffres publiés sont dans leur ensemble supérieurs aux attentes. Le marché n'attendait par exemple qu'un bénéfice net de 195 millions d'euros (+10,5%) et qu'un EBE de 453 millions (6,2%). L'optimisme est donc de mise chez Altadis après cette publication. D'autant que ces chiffres, qui marquent une accélération de la croissance au 2ème trimestre, "confortent les estimations du groupe d'une croissance de l'EBE entre 8 et 10% pour 2002", précise le communiqué.Le cigarettier estime enfin que son vaste plan d'économies mis en place depuis plus d'un an et demi en Espagne, qui a déjà entraîné le départ de 1.251 salariés, devrait être achevé à la fin de l'année 2002 avec le départ au total de 2.000 salariés. En Bourse, l'action progresse de 1,8% à 23,25 euros. Si cette hausse peut paraître modeste, il faut tout de même la replacer dans son contexte. Premièrement, elle a lieu dans un marché en baisse et d'autre part l'action a déjà progressé de près de 22% sur l'année. Ce qui en fait la septième meilleure performance du SRD.

latribune.fr

20 Oct 2008, 4:01

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