La Boucle Locale Radio (BLR) qui faisait encore office de terre promise en 2000 pour le déploiement rapide et économique de l'Internet à haut-débit n'en finit pas de décevoir. L'engouement des débuts est bel et bien terminé et les opérateurs semblent avoir du mal à déployer cette technologie fondée sur le passage de l'Internet rapide par voie hertzienne. Après les différents rapprochements de ces derniers mois entre opérateurs (voir ci-contre), le président de l'ART, Jean-Michel Hubert, a annoncé dans une interview donnée au Figaro la mise en demeure de quatre titutaires de licences, dix-huit mois après l'attribution de celles-ci. L'ART juge le bilan du déploiement de la technologie de ces opérateurs nettement insuffisant. "Il s'agit des sociétés Landtel France SAS, Broadnet France SAS, XTS Network Caraïbes et XTS Network Océan Indien", a-t-il précisé. "Broadnet n'a rien développé dans quatorze régions sur les quinze obtenues, et Landtel n'a rien fait dans six régions sur sept", regrette-t-il. Selon la mise en demeure, les quatre opérateurs devront dans un délai d'un mois prendre les mesures nécessaires afin de répondre aux exigences de déploiement imposées par les licences, sans quoi l'ART pourrait décider le retrait des licences et la restitution des fréquences.    Ces opérateurs ne sont pas les seuls à connaître des difficultés. Parmi les détenteurs de licences, certains ont jeté l'éponge, comme Fortel. Le consortium à l'origine détenu par UPC, Marine Wendel et Sogetec (groupe NRJ) a finalement rejoint LDCom (groupe Louis Dreyfus) après le retrait d'UPC. LDCom a par ailleurs racheté Belgacom France, implanté dans le Nord de la France, et BLR Services. Trois opérateurs seulement parviennent actuellement à sortir leur épingle du jeu: en plus de LDCom, il s'agit d'Altitude et de FirstMark.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 3:04

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