EADS maintient ses prévisions

EADS est en vitesse de croisière. Le groupe aéronautique européen a en effet annoncé qu'il maintenait ses prévisions pour l'année en cours, à savoir un Ebit (résultat d'exploitation) de 1,2 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires proche de celui de l'an dernier. D'ailleurs, les chiffres du premier trimestre qui viennent d'être publiés sont en ligne avec ses objectifs. EADS a enregistré une hausse de 2% de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2002 à 6,4 milliards d'euros contre 6,3 milliards d'euros un an plus tôt. Quant à l'Ebit, il est en hausse de 2% à 315 millions d'euros au premier trimestre 2002 contre 310 millions au premier trimestre 2001. Enfin, Le résultat net, avant goodwill et exceptionnels, a augmenté de 22% à 139 millions d'euros au premier trimestre 2002 contre 114 millions d'euros.Une fois de plus, c'est la filiale Airbus qui a profité au résultat opérationnel. Certes, l'Ebit de la division a reculé de 7%. Mais il a tout de même atteint 396 millions d'euros, tandis que d'autres branches, comme l'espace et les systèmes civils et de défense, ont affiché un Ebit négatif.Dans un premier temps, le investisseurs ont accueilli ces chiffres avec enthousiasme. Ces derniers jours, l'action avait notamment été portée par des recommandations à la hausse, certains analystes estimant que l'horizon de l'aviation civile se dégage et qu'Airbus devrait largement être en mesure de livrer en 2002 les 300 appareils prévus (voir ci-contre). Et ce vendredi, le titre a poursuivi sa hausse dans la matinée en gagnant jusqu'à 1,89%, à 18,32 euros.L'effondrement des prises de commandes sur le premier trimestre, passées de 18,9 milliards d'euros l'an dernier à 3,8 milliards cette année (de 16,9 milliards à 1,3 milliard pour Airbus), n'a donc pas eu d'impact majeur sur le marché. A cela deux explications. D'une part, comme le rappelle EADS, "La situation du marché au niveau des commandes au premier trimestre 2002 n'est pas directement comparable à la même période en 2001, où les compagnies avaient placé d'importantes commandes". D'autre part, même si le carnet de commandes, de 179,5 milliards d'euros à fin mars 2002, est inférieur à celui de la fin 2001, il est tout de même en augmentation de 10 milliards d'euros par rapport à celui de fin mars 2001.Toutefois, à l'inverse de la matinée, la fin de journée a été nettement moins favorable à l'action, qui termine sur un repli de 0,5%, à 17,89 euros, dans un marché baissier. Peut-être les investisseurs ont-ils été déçus qu'Airbus ne souhaite pas donner de prévisions sur 2003 avant le mois de juin...
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