Coup d'accélérateur de Rémy Cointreau en fin d'exercice

Si le chiffre d'affaires à neuf mois de Rémy Cointreau avait légèrement déçu le marché (voir ci-contre), le groupe est parvenu à donner un coup d'accélérateur à ses ventes sur les trois derniers mois de son exercice 2001-2002 (clos fin fin mars). Et le marché apprécie la performance.En milieu de matinée, l'action a touché un plus haut annuel à 33,50 euros, complétant ainsi un rebond engagé depuis le début du mois de mars. En fin de journée, les gains sont un peu plus réduit mais restent notables, avec +3,39% à 32,30 euros.Dans le détail, les chiffres publiés par le groupe de vins et spiritueux font apparaître une progression du chiffre d'affaires de 21% sur le quatrième trimestre de son exercice (janvier-mars). Une croissance bien supérieure aux 8,1% affichés sur les neufs mois précédents. Du coup, le groupe est parvenu à atteindre une croissance de 10% sur l'ensemble de l'exercice avec des ventes de 1,02 milliard d'euros: Aurel-Leven n'attendait par exemple que 985,6 millions d'euros. Dans le contexte économique que l'on a connu, "cette performance confirme la solidité et l'efficacité des atouts du groupe", souligne le communiqué de la société.Les liqueurs ont été l'une des divisions les plus dynamiques. Leur ventes ont progressé de 7,5% à 172,8 millions d'euros. Le groupe précise que les Etats-Unis restent le premier marché de la marque Cointreau et que Passoa a continué de progresser en Europe de l'Ouest (+17,5% de chiffre d'affaires).Du côté des spiritueux, les ventes se sont envolées de 50% à 216,3 millions d'euros, essentiellement grâce à l'intégration de Bols. En données proforma, la hausse est de 6,1%. Le groupe insiste surtout sur la croissance des ventes de 26,7% enregistrée par ses vodkas.Pour ce qui est de la première source de revenus du groupe, le cognac, les ventes ont en revanche stagné (+1,1% à 379,8 millions d'euros). La progression aux Etats-Unis et en Asie a tout juste compensé la baisse des ventes "hors taxes" due au repli du transport aérien.Enfin, malgré une reprise entre janvier et mars, la branche champagne, principalement affectée par le déstockage, n'a pu éviter un tassement de chiffre d'affaires de 20% à 112 millions d'euros.Après le sursaut des trois derniers mois, Rémy Cointreau se veut confiant quant à ses prochaines échéances. "Le dynamisme global des activités depuis janvier 2002 conforte les ambitions du groupe pour les mois à venir", conclut le communiqué sans toutefois fournir plus de précisions.
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