Que se passe-t-il autour de Faurecia ? Le titre s'est enflammé vant de retomber en milieu de séance. Jeudi, il a gagné 21,97%, et vers 14h30 vendredi, il progressait encore de 14,56% à 53,10 euros à 14 h 30. Sur l'ensemble de la semaine, l'action s'appréciait alors de 47,94% et s'échangeait aux alentours de ses niveaux de mai 2002. Mais le démenti apporté aux rumeurs de cession par Peugeot a réduit ses gains considérablement. Vers 15h30, l'action ne progressait plus que de 6,58% à 49,40 euros. Le titre a néanmoins progressé de 12,62% à 52,20 euros sur la séance.Que s'est-il passé néanmoins ? L'équipementier automobile, filiale à 71,5% de PSA, a certes annoncé des perspectives positives pour l'année 2003 lors de l'assemblée générale de mercredi. Mais il est évidemment hors de question d'imaginer que ces anticipations, aussi positives soient-elles, puissent faire grimper le titre à ces niveaux.Il est donc plus probable que des mouvements sur le capital soient en cours. Selon un vendeur parisien cité par Reuters, "une grosse rumeur circule selon laquelle Peugeot vendrait Faurecia". Une rumeur qui serait issue des propos positifs sur Faurecia tenus par le président de PSA Jean-Martin Foltz, lors de l'assemblée générale du groupe automobile mercredi. Chez PSA, on a néanmoins affirmé que ces rumeurs sont totalement infondées. "Peugeot dément formellement les rumeurs de désengagement du capital de Faurecia", a déclaré une porte-parole du groupe à l'AFP.Cette hypothèse d'une vente de Faurecia n'a d'ailleurs pas séduit les analystes. Pour l'un d'entre eux, cité par Reuters également, "il n'y a pas de spéculation possible actuellement". Certes, Jean-Martin Foltz avait évoqué ces derniers mois que le groupe n'avait pas vocation à rester à un tel niveau dans le capital de Faurecia, mais il avait exclu la possibilité de vendre purement et simplement l'équipementier.Un autre analyste, joint par la Tribune, explique qu'il est possible qu'un spéculateur ait procédé à de forts achats dans l'hypothèse d'une vente directe d'une partie des parts de Peugeot à un investisseur. "Dans ce cas, le prix de l'action pourrait rattraper le prix à laquelle la vente a eu lieu", ajoute-t-il. Autre hypothèse évoquée enfin sur les marchés, PSA rachèterait les 19,5% qu'il ne possède pas pour retirer le groupe de la cote et le restructurer.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:33

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