Après avoir ouvert la séance sur une baisse de 0,91%, le CAC 40 es resté mal orienté tout au long de la matinée alors que l'euro repassait momentanément au-dessus de la barre des 1,1 dollar et que le Brent grimpait dans l'attente de la publication des stocks américains de pétrole. En début d'après-midi, le marché parisien réduisait ses pertes après une ouverture quasi étale aux Etats-Unis. Au final, Paris abandonne 0,79% à 2.655 points. A Londres, le Footsie perd 1,54% mais à Francfort le Dax progresse de 0,58%. Les investisseurs seront attentifs ce soir à la publication du Livre Beige de la Fed. Ce document, qui fait le point sur l'activité économique des deux mois écoulés, sert de base de travail au comité de politique monétaire dans le cadre de ses décisions concernant les taux d'intérêt.Contre la tendance, Vivendi Universal s'offre un gain de 8,25% à 12,99 euros à la veille de ses résultats annuels et signe la meilleure performance de l'indice. Selon une source proche du groupe citée par Reuters, Jean-René Fourtou a rencontré le directeur général de Viacom en vue de l'éventuelle reprise des actifs américains de VU dans le divertissement.Sa filiale, Vivendi Environnement progresse de 2,02% à 17,17 euros, profitant de la recommandation positive de CAI Cheuvreux. Suez, ne profite pas de la bonne fortune de son concurrent. Bien au contraire, la valeur concède 2,29% à 11,09 euros.Orange progresse de 2,27% à 7,22 euros après avoir annoncé une progression de son résultat d'exploitation avant amortissements. Le groupe précise également qu'il devrait être totalement désendetté d'ici à 2005. Sa maison-mère France Télécom recule en revanche de 2% à 18,62 euros. L'opérateur historique a accusé une perte record de 20,73 milliards d'euros l'an dernier. Pour 2003, France Télécom confirme ses objectifs de croissance de 3 à 5% du chiffre d'affaires et de progression à deux chiffres de l'Ebitda et du résultat d'exploitation.Toujours au chapitre des résultats, Accor recule de 0,69% à 27,51 euros. Le groupe hôtelier a vu son bénéfice net reculer de 9,3% en 2002, à 430 millions d'euros, mais le dividende net est inchangé à 1,05 euro.Carrefour concède 1,17% à 33,81 euros. Le numéro deux mondial de la distribution a vu son bénéfice net courant, après survaleurs, progresser de 15,1% à 1,38 milliard d'euros l'an dernier. Le chiffre d'affaires est en repli à 68,72 milliards d'euros, contre 69,48 milliards en 2001. Son président, Daniel Bernard, a déclaré ce matin que Carrefour était prêt à regarder certaines activités du groupe néerlandais en difficulté Ahold si elles étaient mises en vente.Toujours attaqué, EADS lâche 2,33% à 7,56 euros. Banc of America a abaissé son objectif de cours sur le titre de 8,50 à 6 euros, tout en maintenant sa recommandation à "vendre". La maison-mère d'Airbus, qui réalise l'essentiel de ses ventes en dollars, pâtit par ailleurs de la faiblesse du billet vert, passé brièvement au-dessus de la barre des 1,10 pour un euro ce matin. Sodexho Alliance souffre également de l'effet devise et concède 5,16% à 19,50 euros. Même sanction pour Thomson qui réalise une part importante de son chiffre d'affaires en dollar. Le titre recule de 4,31% à 11,77 euros. Pinault-Printemps-Redoute baisse de 3,55% à 55,75 euros. Le groupe de distribution spécialisée a annoncé un bond de 111,1% de son résultat net 2002 à 1,58 milliard d'euros l'an dernier, dont 1,278 milliard d'exceptionnel. PPR a confirmé disposer des liquidités suffisantes pour faire face à ses engagements "dans la perspective éventuelle de l'acquisition de 100% du capital de Gucci Group".Sa filiale Rexel abandonne 7,13% à 28 euros. Le groupe a accusé une perte de 31,2 millions d'euros en 2002, contre un bénéfice de 179,5 millions un an plus tôt. Ce résultat est affecté par une charge exceptionnelle de 162,7 millions liée à son plan de restructuration. Le leader mondial de la distribution de matériel électrique maintient le versement d'un dividende, mais celui-ci est ramené de 2,41 euros en 2001 à 95 centimes pour 2002. Enfin, selon La Tribune, le groupe s'attend à être cédé par PPR au plus tard fin 2004.Enfin, à la veille de la publication de ses résultats annuels, Havas décroche de 7,88% à 2,22 euros, un niveau historiquement bas. Les craintes sur les capacités de remboursement des Océanes pèsent sur la valeur. Le publicitaire devra rassurer sur ce point demain.Johan Deschamps Copyright Invest

latribune.fr

20 Oct 2008, 2:28

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