La visite en France du vice-Premier ministre chinois Zeng Peiyan aura été précieuse pour EADS. A cette occasion, la compagnie chinoise China Eastern -représentée par son directeur général Ye Yigan - a en effet signé une commande de 20 Airbus A 330-200. Un contrat portant sur un total d'environ 2 milliards de dollars.Depuis quelques semaines, force est de constater que les bonnes nouvelles s'enchaînent pour Airbus. Il a certes été lâché jeudi par la compagnie serbe JAT, qui a préféré se tourner vers Boeing pour un contrat dont la taille n'a pas été précisée. Mais, deux jours auparavant, l'avionneur européen a enregistré la levée d'une option sur 30 avions de la part de la compagnie "low cost" JetBlue, qui attend déjà 123 appareils.Le carnet de commandes enfle donc peu à peu. A fin mai, il était de 73 unités. Un chiffre qui bien entendu ne prend pas en compte les commandes de juin. Et les nouveaux contrats qui arrivent ne seront pas de trop pour Airbus. Car le groupe de Noël Forgeard a un défi de taille a réalisé une nouvelle fois cette année. Comme cela a été le cas pour la première fois en 2003, Airbus espère dépasser son éternel rival Boeing sur le plan des commandes mais aussi des livraisons. Ainsi, 250 commandes sont attendues chez Airbus contre 240 chez Boeing. Quant aux livraisons, Boeing n'en escompte pas plus de 285, alors que Airbus en espère environ 300, voire 320.Pour l'instant, Airbus confirme d'ailleurs bel et bien qu'il a l'avantage. Son rival, qui n'attend un véritable sursaut qu'avec l'arrivée de son futur 7E7, ne revendiquait en effet pas plus de 68 commandes au 8 juin. Quant aux livraisons, Airbus avait à fin une avance de 3 appareils avec 128 unités délivrées aux clients.L'action EADS profite de ces bonnes nouvelles. Dès l'annonce du nouveau contrat, le titre a décollé pour gagner 2,42% à la clôture.

latribune.fr

19 Oct 2008, 23:34

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