"Exceptionnellement bons, mais sans surprise": le commentaire de Cédric Louboutin, analyste chez Fideuram-Wargny, à la suite des résultats 2003 de Pernod-Ricard publiés en mars reste d'actualité alors que le groupe vient de préciser ses objectifs pour l'exercice 2004. Car si les ambitions du spécialiste des vins et spiritueux continuent à le placer dans le peloton de tête du secteur, il n'y a toutefois rien de bien surprenant pour le marché."Compte tenu du bon démarrage de l'année, et si l'environnement favorable se maintient, nous anticipons pour 2004 une croissance interne du résultat opérationnel au moins égale à 7% hors effet devises", écrit le groupe dans un communiqué. Il ne devrait donc pas s'écarter de la tendance de moyen terme attendue par les observateurs, Pernod-Ricard ayant déjà promis une croissance de son résultat opérationnel comprise entre 6% et 8% par an.La progression pourrait être en revanche un peu moins soutenue en intégrant les effets de change. Un maintien de l'euro à ses niveaux actuels "aurait un impact défavorable sur le résultat opérationnel", prévient Pernod-Ricard. Quant à une nouvelle poussée de la devise unique par rapport au dollar, le groupe précise qu'une baisse de 1% du taux moyen annuel a "un impact négatif de 3 millions d'euros", soit 0,4% du résultat opérationnel 2003.Ce discours ne provoque donc pas l'enthousiasme du marché. En clôture, l'action cède 1,32% dans un marché en baisse. A 105 euros, elle reste toutefois proche de son plus haut historique de 108,40 euros atteint au début du mois.

latribune.fr

19 Oct 2008, 23:31

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