General Electric a réalisé de bonnes performances... comme d'habitude

General Electric a tellement pris l'habitude d'enchaîner les performances qu'elles finissent par ne plus étonner. C'est une nouvelle fois ce qui arrive ce jeudi avec les résultats du premier trimestre du conglomérat américain. Non content d'avoir franchi la barre des 15 milliards de dollars de bénéfices l'an passé, General Electric a amélioré son résultat de 8%, à 3,24 milliards de dollars, au premier trimestre 2004. Mais les analystes avaient largement anticipé le mouvement, qui attendaient un bénéfice par action de 31 cents, très proche des 32 cents réalisés.Du coup, cette nouvelle passe inaperçue en Bourse, la hausse de l'action (0,38%) n'étant que légèrement supérieure à celle du marché. Pourtant, la performance du groupe n'a rien de banal. Les revenus en hausse de 10%, à 33,4 milliards de dollars, ont dépassé les attentes. Les services financiers et les ventes industrielles (hors énergie) se sont révélés particulièrement dynamique avec des progressions de 14% et 12%.Soulignant qu'il s'agit "d'excellentes performances", le PDG Jeff Immelt ajoute que, comme anticipé par le groupe, la grande majorité des divisions a affiché des progressions à deux chiffres des résultats. Parmi les plus fortes hausses se trouvent notamment la division infrastructures (+20%) et la division matériaux (+40%). Mais le poids de ces activités reste limité et ce sont toujours les services financiers, bien qu'affichant des progressions plus modestes, qui réalisent la majeure partie des bénéfices. Les profits des finances commerciales ont augmenté de 10% à 955 millions de dollars tout comme ceux des finances personnelles à 602 millions de dollars.Certains secteurs demeurent toutefois moins bien orientés que le reste du groupe. Ainsi de l'assurance, dont les résultats ont baissé de 20% ou de la génération d'énergie en recul de 28%. A noter également du côté des branches en difficulté les pertes de la division équipements, qui ont été réduites de 53%, à 122 millions de dollars.Ces quelques accrocs isolés ne remettent toutefois pas en cause l'optimisme de la société. "Avec des résultats pour le premier trimestre dans le haut de la fourchette de nos prévisions et des activités au deuxième trimestre en bonne voie pour faire la même chose, nous avons un bon sentiment en ce qui concerne 2004", a précisé Jeff Immelt.Reste que, si dès cette année le groupe aura des chantiers importants à mener comme la fusion de NBC avec Vivendi Universal Entertainment ou l'introduction en Bourse de Genworth Financial (assurance-vie et prêt hypothécaire), c'est à horizon 2005 qu'a été fixé le principal objectif, déjà évoqué depuis plusieurs mois. L'an prochain, General Electric compte sur une "croissance à deux chiffres" de ses bénéfices.
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