Le suspense continue à Luxembourg, au sujet de l'ouverture - on non - des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Alors que ce matin, la recherche d'un accord entre les Vingt-Cinq sur la définition du cadre de ces négociations semblait très mal engagée, l'Autriche a fini par accepter de se rallier à la position des autres pays. Mais la Turquie elle-même n'avait pas encore fait savoir en fin d'après-midi si elle acceptait les termes de la position des membres de l'Union européenne.Les discussions menées aujourd'hui entre les Vingt-Cinq ont donc permis de dégager un accord entre eux. L'Autriche a finalement accepté de retirer son blocage à l'ouverture des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Vienne souhaitait vivement imposer la mention d'une possible "alternative" à l'adhésion pure et simple dans le document décrivant le processus de négociation qui doit s'ouvrir avec la Turquie. Une réserve qu'Ankara n'était pour sa part pas du tout prêt à accepter.Reste que la Turquie n'avait pas encore fait savoir en fin d'après-midi si l'accord trouvé entre les Vingt-Cinq était acceptable par elle. Si bien que l'on ne savait toujours pas si le processus allait pouvoir s'engager réellement ou pas.Lundi après-midi, la cérémonie officielle d'ouverture des négociations avec la Turquie, qui était prévue à 17h, a été reportée - sans être annulée. Raison officielle de ce report: il n'y avait plus d'avion permettant à la délégation turque d'arriver à Luxembourg à l'heure prévue. Or, le ministre turc des Affaires étrangères ne voulait embarquer dans un avion qu'une fois certain qu'un accord acceptable avait été trouvé entre les membres de l'Union européenne pour lancer les négociations.Lundi soir, un avion attendait à Ankara, prêt à embarquer le ministre dès qu'un accord aurait été trouvé...

latribune.fr

19 Oct 2008, 21:50

Partager :