Le secteur de l'assurance secoué

A la suite des multiples explosions dans les transports publics londoniens, les marchés financiers européens dégringolent, emmenés par les valeurs les plus sensibles. Le secteur de l'assurance, une fois de plus, est celui qui réagit le plus fortement.En début d'après-midi, le premier assureur français Axa perdait 5,38% pour terminer la séance en recul de 2,83% à 20,60 euros. Il enregistre la plus forte baisse des compagnies d'assurance. Le titre de son concurrent AGF a également chuté lourdement, jusqu'à 3,4% et a fini la journée en baisse de 2,1% à 67,65 euros. Le réassureur français Scor a subi en séance l'une des plus fortes chutes de la journée (-7%) pour clôturer en recul de 4,05% à 1,66 euro. Le groupe a toutefois cherché à rassurer, en fin de journée, en indiquant que les attentats de Londres devraient avoir un "impact marginal, s'il y en a, sur les résultats", et que l'impact sera nul sur la solvabilité du groupe.De l'autre côté de la Manche, les assureurs sont également sous pression. Les deux premiers établissements britanniques Prudential et Aviva ont accusé respectivement des baisses allant jusqu'à 5,26% et 5,28% en séance avant de se reprendre en fin de journée. Quant à Old Mutual, il a minimisé ses pertes en reculant de 1,02%.Sur les autres places européennes, la tendance se confirme. A Francfort, Allianz a glissé de 2,46% à 95,3 euros après avoir enregistré une chute de 4,09% en séance. A la Bourse d'Amsterdam, Aegon a reculé de 3,38% à 10,59 euros en début d'après midi. En séance, le bancassureur belge Fortis a vu son titre baisser de 2,75% et l'italien Generali a perdu 3,22% à 25 euros.Les valeurs du secteur de l'assurance surréagissent à la baisse générale des marchés, qui reculent en moyenne entre 2 et 3%. Ces réactions ne sont pas dues à leur activité d'assureur, les sinistres matériels provoqués par les attentats de Londres semblant peu importants. En revanche, "via leurs activités d'épargne, les assureurs placent beaucoup d'argent sur les marchés actions", explique Danny Jacques, analyste chez Raymond James, interrogé par latribune.fr. Ils prennent donc des risques sur les marchés financiers qui provoquent "une amplification de la baisse de leurs titres par rapport à celle des marchés", ajoute-il.
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