Les bonnes nouvelles s'enchaînent pour Ericsson. Le numéro un mondial des réseaux mobiles a affiché un bénéfice imposable de 8,5 milliards de couronnes suédoises (900 millions d'euros) au deuxième trimestre 2005, en hausse de 4,6% par rapport à l'année précédente. Le groupe dépasse de loin les attentes du marché, alors que le consensus des analystes attendait un bénéfice net de 7,62 milliards de couronnes.L'équipementier a également pulvérisé les estimations du marché en termes de chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre. Alors que les analystes prévoyaient une hausse de 7,7% du chiffre d'affaires par rapport à l'année précédente, le groupe a en fait enregistré une progression de 18% de son chiffre d'affaires, à 38,4 milliards de couronnes suédoises (4,06 milliards d'euros).Cette hausse des ventes témoigne d'une accélération au deuxième trimestre par rapport au précédent. Sur les trois premiers mois de l'année, qui étaient déjà très bons, le groupe avait en effet affiché une croissance de 12% de son chiffre d'affaires.Sur les six premiers mois 2005, Ericsson enregistre ainsi un bénéfice imposable de 15,2 milliards de couronnes (contre 11,1 milliards de couronnes un an plus tôt), et un chiffre d'affaires de 69,9 milliards de couronnes, en hausse de 15% comparé au premier semestre 2004. En revanche, sa marge opérationnelle a reculé par rapport au deuxième trimestre 2004, atteignant 21,6% au deuxième trimestre 2005 contre 22,2% l'an dernier."Le niveau d'activité des marchés émergents accélère, ce qui signifie que plus de personnes ont accès à des services de communication", lance Ericsson pour expliquer sa forte croissance. "En parallèle, les opérateurs cherchent de nouveaux moyens pour s'adapter aux nouvelles tendances de compétition tarifaire et de convergence entre les technologies", ajoute le groupe dans un communiqué.Pour l'avenir, le groupe reste confiant. "Nous continuons à percevoir une croissance solide tant dans les abonnements que dans les usages", commente le groupe. Ericsson estime qu'au deuxième trimestre 100 millions de nouvelles personnes ont souscrit à des services de téléphonie mobile. "A la fin du trimestre, le taux mondial de pénétration était de 30%, avec 1,9 milliard d'abonnements, dont 1,5 milliard dans le GSM", conclut le groupe.Ainsi, Ericsson table en 2005 sur un marché mondial des infrastructures mobiles en légère hausse par rapport à 2004, en dollars. Une perspective que le groupe avait déjà annoncée au premier trimestre de l'année. En Bourse, le titre gagne 2,7% en fin d'après-midi, après l'annonce des performances décevantes de Nokia.

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:24

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