EADS relève ses objectifs pour l'année 2005

Noël Forgeard et Thomas Enders commencent bien leurs mandats. Pour leur première publication de résultats trimestriels d'EADS, les deux nouveaux co-présidents du groupe ont annoncé un bénéfice sur neuf mois en progression de 74% à 1,02 milliard d'euros. Cette progression est notamment à mettre à l'actif d'un excellent premier semestre au cours duquel le résultat net avait déjà doublé (voir ci-contre).Mais le nouveau tandem franco-allemand a surtout relevé ses objectifs de résultats pour l'ensemble de 2005. Désormais, EADS table sur un bénéfice opérationnel de 2,75 milliards d'euros, contre une prévision de 2,6 milliards d'euros auparavant. En 2004, le bénéfice opérationnel s'était établi à 2,43 milliards d'euros. En conséquence, le bénéfice net par action est également revu à la hausse à 1,65 euro contre 1,5 euro lors de la dernière prévision. Lors des résultats semestriels, le groupe avait déjà relevé ses objectifs.Et pour cause, les ventes de ses avions Airbus n'en finissent pas de progresser. Là aussi, le groupe relève à chaque fois ses objectifs de ventes. Pour 2005, il se situe désormais à 370 commandes d'appareils contre une fourchette de 360 à 370 précédemment. Pour 2006, EADS prévoit de vendre 400 Airbus. Quoi qu'il en soit, la filiale d'EADS (80%) et de BAE Systems (20%) a continué à doper les résultats d'EADS au troisième trimestre. Le groupe d'aéronautique a enregistré 271 livraisons d'appareils en neuf mois, contre 224 sur la même période en 2004. Au premier semestre, les livraisons avaient été de 198 unités.Notons toutefois qu'au troisième trimestre, le bénéfice opérationnel progresse seulement de 9% à 559 millions d'euros, tout comme le chiffre d'affaires à 7,42 milliards d'euros. Sur la même période, les dépenses de recherche et développement ont diminué de 200 millions d'euros en raison du lancement de la production de l'Airbus A380. La direction d'EADS a d'ailleurs souligné que les dépenses de R&D augmenteraient de nouveau avec le lancement de l'A350 (voir ci-contre). EADS a autorisé le lancement, il y a un mois, du futur concurrent du Boeing Dreamliner 787.A la clôture à la Bourse de Paris, le titre EADS recule de 0,23% à 29,91 euros. Les analystes semblaient attendre un relèvement plus important des objectifs.
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