Joseph Ackermann transige dans l'affaire Mannesmann

Le patron de Deutsche Bank accepte de payer 3,2 millions d'euros pour mettre fin à des poursuites judiciaires. Il était accusé d'abus de confiance pour avoir versé 57 millions d'euros de primes à des dirigeants de Mannesmann après son rachat par Vodafone en 2000.

Le directeur général de Deutsche Bank a décidé de payer 3,2 millions d'euros à la justice allemande pour mettre fin aux poursuites dont il fait l'objet dans l'affaire Mannesmann. Le Parquet de Düsseldorf a accepté cette proposition. L'ancien patron de Mannesmann, Klaus Esser, et un ancien membre du conseil de surveillance, Joachim Funk, ont également opté pour cette solution et verseront respectivement 1,5 million et 1 million d'euros.

La justice avait poursuivi Joseph Ackermann et d'autres dirigeants pour abus de confiance aggravé et complicité dans cette affaire. Le patron de la banque allemande risquait jusqu'à dix ans de prison.

En 2000, le groupe de télécommunications Vodafone avait racheté Mannesmann pour 177 milliards d'euros. Le conseil de surveillance de Mannesmann, où siégeait Joseph Ackermann, avait décidé de payer 57 millions d'euros de primes à plusieurs responsables du groupe à la suite de l'opération.

En 2004, les prévenus avaient bénéficié d'une relaxe générale. La justice avait déposé un recours et la Cour Fédérale de Justice, la plus haute juridiction allemande, avait cassé le jugement de la première instance en décembre 2005.

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