La Bourse de Paris se rapproche peu à peu de la barre symbolique des 5.500 points. Le CAC 40 clôture la séance en hausse de 0,90% à 5.475 points.

EDF affiche la meilleure performance de l'indice parisien et gagne 4,81% à 55,55 euros. Le titre a même atteint dans la journée son plus haut historique à 57,10 euros. L'électricien pulvérise en tout cas son record de 100 milliards d'euros de capitalisation boursière et profite de l'offensive lancée hier par la commission européenne pour insufler plus de concurrence sur les marchés de l'énergie et sur les prix de l'électricité et du gaz.

Forte hausse pour Lagardère. Son titre prend 2,52% à 59,10 euros et bénéficie notamment d'une meilleure recommandation de la banque UBS. Le marché salue aussi le nouvel organigramme de Lagardère Active Media.

Le fabricant de semi-conducteurs StMicroelectronics s'octroye l'une des plus belles progresions du jour, en hausse de 3,72% à 14,23 euros. Le marché salue la réorganisation du groupe en trois entités. L'une d'elle sera dédiée aux mémoires flashs et devrait à l'avenir être déconsolidée du groupe.

La spéculation se poursuit sur Rémy Cointreau. L'action progresse de 4,14%, après avoir déjà gagné hier à la clôture 3,97% . C'est la deuxième plus forte hausse du SRD aujourd'hui.

LVMH est également bien orienté, en hausse de 1,21%, tout comme l'Oréal de 1,31%.

En revanche du côté des baisses, Safran affiche la plus mauvaise performance du SRD et chute de 5,96% à 15,95 euros. Le marché sanctionne le double avertissement lancé hier soir par le groupe, sur sa marge et ses ventes pour l'année 2006.

Fort recul également pour la société de services aéroportuaires Penauille, en baisse de 5,92% à 11,29 euros. Le groupe a annoncé ce matin une perte annuelle de près de 45 millions d'euros.

Nette baisse aussi pour Iliad, la maison-mère de Free dont le titre perd 1,87% à 65,55 euros. Le fournisseur d'accès à Internet a choisi l'américain Cisco pour déployer un réseau très haut débit destiné au grand public en France.

Enfin le chimiste Rhodia termine la séance dans le rouge, avec un titre en repli de 1,49% à 2,65 euros. La France va devoir réviser à la baisse son plan d'allocation de quotas de CO2 attribués aux industriels français pour la période 2008-2012.

A suivre demain avec attention la réunion de l'OPEP. Les pays producteurs pourraient se prononcer sur la poursuite d'une baisse de leur production. Mais l'issue de cette rencontre est encore incertaine.