Bruxelles soupçonne un cartel chez des fabricants d'écrans plats

La Commission européenne a envoyé des questionnaires à plusieurs fabricants d'écrans plats qu'elle soupçonne d'entente illégale sur les prix.

Après les opérateurs mobiles épinglés sévèrement aujourd'hui en France, c'est au tour des fabricants d'écrans plats d'être montrés du doigt pour entente illicite, mais cette fois-ci au niveau européen. La Commission européenne a indiqué aujourd'hui mardi qu'elle avait envoyé des demandes formelles d'information à plusieurs fabricants d'écrans à cristaux liquides, dits écrans TFT ou LCD, qu'elle soupçonne de participer à une entente illégale (ou "cartel") sur les prix.

L'écran à cristaux liquides (liquid crystal display, LCD, en anglais) est le principal composant des moniteurs plats pour l'informatique et la télévision, et assure la fonction d'affichage d'un grand nombre de dispositifs portables. Selon Bruxelles, le marché mondial des écrans plats a représenté quelque 40 milliards d'euros en 2004.

Fidèle à ses habitudes, la Commission s'est refusée à nommer les entreprises concernées par ces demandes. Les principaux fabricants sont LG-Philips, Sony et Samsung. "Le but de cette enquête est de vérifier s'il existe des preuves d'une entente secrète et de pratiques visant à fixer les prix", indique la Commission dans son communiqué. Des enquêtes similaires ont été lancées aux Etats-Unis et au Japon. Et la Commission dit avoir eu des contacts avec ces autorités sur cette affaire.

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