2006 aura été une année faste pour Vivendi. Le groupe de médias et de télécommunications a enregistré sur l'exercice un résultat net part du groupe de 4 milliards d'euros, en hausse de 27,9% sur un an. Le résultat net ajusté (Ebita) progresse de 9,6% à 4,4 milliards d'euros "grâce aux performances de l'ensemble des métiers", selon le groupe. De son côté, le chiffre d'affaires a progressé de 2,9% à 20,1 milliards d'euros.

Fort de ces bons résultats, le groupe indique que son résultat net ajusté (avant éléments exceptionnels non opérationnels) sera d'au moins 2,7 milliards d'euros en 2007 (contre 2,27 milliards d'euros en 2006).

"En 2006, nous avons dépassé notre objectif initial, et je suis heureux d'annoncer un résultat net ajusté de 2,6 milliards d'euros. C'est le meilleur résultat jamais réalisé par Vivendi. Cette performance est d'autant plus remarquable que la moitié environ des coûts exceptionnels relatifs à l'opération Canal+/TPS a été prise en compte dès l'exercice 2006", se réjouit Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi.

L'année a en effet été marquée par le rapprochement de Canal+ et de TPS, qui a donné naissance à la première plate-forme européenne de télévision payante par le nombre d'abonnés. En outre, dans la musique, le groupe va continuer à se renforcer avec l'acquisition prévue de l'édition musicale de BMG. Vivendi indique également que tous les métiers du groupe ont continué à améliorer leur position.

Dans ce contexte, Vivendi se veut confiant pour l'avenir. "Pour l'année 2007, nous prévoyons de dépasser l'année record de 2006, en dépit des charges exceptionnelles liées à la création de Canal+ France et de la réglementation pénalisante pour le mobile en France. Je confirme également notre objectif 2011: un résultat net ajusté compris entre 3,5 et 4 milliards d'euros", ajoute Jean-Bernard Levy.

Le groupe se propose d'ailleurs d'offrir un dividende par action de 1,20 euro, en hausse de 20%, à ses actionnaires, soit un taux de distribution de 53% du résultat net ajusté.