Le patron du groupe européen de défense et d'aéronautique EADS, Louis Gallois, a affirmé mardi vouloir "la suppression totale du système des stocks-options", dans un entretien au journal Le Monde.
Cette déclaration ne va pas rester inaperçue, à la fois dans le débat français actuel sur la nécessité ou non d'imposer des cotisations sociales sur les stock-options (plusieurs amendements, tant de la majorité que de l'opposition, soit en préparation sur ce sujet) et face à la crise que connait EADS.
Car le fait que de hauts dirigeants du groupe, maison-mère d'Airbus, aient exercé leurs stock-options quelques semaines avant que ne soient rendues publiques les difficultés de l'avionneur, notamment les retards sur son projet phare d'avion très gros porteur, l'Airbus A380, a provoqué un scandale qui dure encore aujourd'hui alors que l'Autorité des marchés financiers (AMF) pourrait conclure à un vaste délit d'initiés, selon le Figaro.
Le patron d'EADS Louis Gallois réclame la disparition des stock-options
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