Avis partagé sur les marchés pétroliers, à la faveur de la publication des stocks américains, ce mercredi. Les réserves d'essence, dont le niveau est un élément clé en cette période estivale de grands déplacements en voiture, ont augmenté de 1,2 million de barils, à 205,6 millions, au cours de la semaine achevée le 6 juillet. Ces stocks se situent malgré tout en dessous des valeurs enregistrées normalement à cette période de l'année, et essuient une baisse de 3,8% sur un an. En effet, la demande d'essence continue de croître. Au cours des quatre dernières semaines, elle a augmenté de 1,4% par rapport à la même période de l'an dernier, à 9,6 millions de barils par jour en moyenne. Et, parallèlement, la production américaine d'essence a diminué la semaine dernière, à 9,2 millions de barils par jour.

Les stocks de pétrole brut, eux, ont baissé de façon surprenante. Attendues en hausse de 100.000 barils, les réserves de brut ont reculé de 1,4 million de barils à 352,6 millions, mais connaissent néanmoins une augmentation de 5,1% sur un an. Seuls les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) répondent exactement aux prévisions des analystes, avec une progression de 800.000 barils, à 122,4 millions de barils: les raffineries ont intensifié leur rythme d'activité en fonctionnant à 90,2% de leurs capacités.

Conséquence de ces chiffres contrastés, le cours du pétrole baissait de 44 cents à 72,37 dollars en début après-midi à New York.