Airbus dévoile sa nouvelle réorganisation aux syndicats

La première réunion en France du comité central d'entreprise (CCE) d'Airbus consacrée aux mesures sociales liées au plan de restructuration Power8 s'est ouverte ce mercredi matin à Toulouse. Cette réunion devait porter sur la réduction d'effectifs et la réorganisation d'Airbus exposée la veille devant le comité européen.

Jounée importante pour les salariés d'Airbus, la grande filiale du groupe EADS. La première réunion en France du comité central d'entreprise (CCE) d'Airbus consacrée aux mesures sociales liées au plan de restructuration Power8 s'est ouverte ce mercredi matin à Toulouse. Dans la matinée, la direction devrait exposer aux élus la restructuration et les réductions d'effectifs qui y sont liées. L'après-midi sera consacrée à la réorganisation d'Airbus, cette dernière ayant été déjà exposée mardi devant le comité européen.

Selon les premières informations disponibles, l'avionneur européen a prévu une organisation transversale de ses activités européennes pour rompre avec une logique nationale et gagner en efficacité.Les sites industriels du constructeur seraient placés sous l'autorité de quatre "pôles d'excellence" au lieu de huit, chargés de gérer des activités disséminées dans différents pays. Ses filiales nationales devraient à l'inverse voir leurs prérogatives réduites à une peau de chagrin.

Ces mesures découlent de l'adoption du plan Power8 d'économies annoncé le 28 février, qui prévoit notamment la suppression de 10.000 emplois sur 4 ans en Europe chez Airbus et ses sous-traitants, et 5 milliards d'euros d'économies de 2007 à 2010.

Airbus prévoit également d'ici fin juillet de se séparer de trois de ses usines (Laupheim et Varel en Allemagne, Saint-Nazaire-Ville en France), et de trouver des partenaires pour trois autres sites: Méaulte en France, dans la Somme, Nordenham en Allemagne, et Filton en Grande-Bretagne. Selon Le Figaro de ce mercredi, onze entreprises ont déposé leur dossier de candidature auprès d'Airbus pour la reprise des sites européens.

Pour les sites français de Méaulte et de Saint-Nazaire, il s'agit de Latécoère, du britannique GKN, de l'américain Spirit , du néerlandais Stork et de Segula. Pour les sites basés en Allemagne, Spirit , MT Aerospace, Stork, Edag, Zodiac et REC-Aero et Class Voight sont sur les rangs et pour celui de Grande Bretagne, Saab a déposé un dossier, tout comme GKN, Spirit et Stork.

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