Suez protège ses dirigeants de soupçon de délit d'initiés

Suez met en place un système de "levée programmée" des options de souscription et d'achat des actions de la société détenues par les membres de son comité exécutif. Le but est d'éviter aux membres du comité de Suez d'être accusés d'utilisation d'informations privilégiées.

Suez vient de mettre en place un système de "levée programmée" des options de souscription et d'achat des actions de la société détenues par les membres de son comité exécutif. Cette mesure, qui fait suite au scandale du délit d'initiés présumé des dirigeants et actionnaires d'EADS, a pour objet d'éviter aux membres du comité de Suez d'être accusés "d'utilisation d'informations privilégiées".

Suez devient ainsi "le premier groupe français à instaurer un système collectif de ce type". "Ce dispositif permettra de prévenir tout risque lié à la réglementation boursière concernant l'utilisation d'informations privilégiées", selon Suez.

Le groupe d'énergie et de services aux collectivités met en place un système qui repose sur "la délégation complète" de la gestion des levées d'options à "un mandataire professionnel indépendant". "Les intéressés devront déposer à l'avance et sur une base annuelle le programme d'exercice de leurs options qui sera exécuté par le mandataire. Ce programme ne pourra plus être modifié en cours d'année", commente le groupe présidé par Gérard Mestrallet. Ce dernier, ainsi que les directeurs généraux Jean-Pierre Hansen et Gérard Lamarche ont "dès à présent mis en place ce système s'agissant de leur situation personnelle", précise encore le groupe.

Cette mise en place a d'autant plus d'importante pour Suez qu'il doit fusionner avec le géant français du gaz, Gaz de France.

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