Les immatriculations de voitures neuves en Europe ont reculé de 1,5% en septembre. Toutefois, depuis le début de l'année, elles affichent une progression de 0,7%, selon les statistiques publiées mardi par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Entre janvier et septembre, ce sont 1,42 million de véhicules qui ont été immatriculés en septembre et de 12,24 millions sur la période janvier-septembre. Dans son communiqué, l'ACEA précise que les chiffres du mois de septembre 2007 ont été impactés par un jour ouvré en moins par rapport à septembre 2006.

Selon les grandes zones, l'Europe de l'Ouest enregistre pour le mois de septembre un recul de 1,7% des immatriculations alors que ces dernières ont bondi de 9,5% chez les nouveaux entrants dans l'Union européenne.
L'Allemagne a ressenti très lourdement l'effet de base défavorable suite au rush enregistré en 2006 avant le relèvement du taux de TVA le 1er janvier 2007. Les immatriculations dans le pays ont chuté de 11% en septembre. Elles ont également reculé de 7,7% en Espagne. Elles ont par contre progressé de 3,2% en France et de 1,3% au Royaume-Uni.

Parmi les nouveaux entrants dans l'Union européenne, à l'exception de la Hongrie (-11,6%), tous les pays ont vu leur immatriculation progresser fortement. La palme revient à la Lituanie (+39,6%) devant la Bulgarie (+26,9%).

Par constructeurs, les immatriculations ont reculé en septembre de 6,8% pour Volkswagen, de 4,6% pour PSA Peugeot Citroën (dont une baisse de 7,7% pour Peugeot), de 10,5% pour Renault et de 8,3% pour Toyota. Elles ont en revanche progressé de 3,4% pour Fiat, 3,3% pour BMW, de 4,7% pour GM Group et de 5,2% pour Daimler. De fait, depuis le début de l'année, Renault se voit dépasser par Fiat en terme de part de marché: le constructeur français (y compris avec sa filiale Dacia) ne détient plus que 7% du marché européen (7,7% un an plus tôt), tandis que le constructeur italien voit la sienne grimper à 7,1% contre 6,7% en septembre 2006.