Al n'ira pas, mais qui Gore aidera ?

Le tout nouveau Prix Nobel de la Paix a annoncé ce mercredi 17 octobre qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle américaine. Il reste désormais à savoir qui il soutiendra durant les primaires démocrates.

Al Gore n'ira donc pas... Ce mercredi, le tout nouveau prix Nobel de la Paix a annoncé à la radio publique norvégienne qu'il n'avait "aucun projet d'être de nouveau candidat" à l'élection présidentielle américaine de novembre 2008. Voilà qui va décevoir des milliers de pétitionnaires et de sympathisants du Parti Démocrate qui l'appelaient à entrer dans la course. "Impliqué dans un autre type de campagne" afin de "changer la façon dont pensent les gens en ce qui concerne la crise climatique", l'ancien vice-président de Bill Clinton entend ainsi se consacrer au combat qu'il mène depuis plus de quatre ans.

De quoi rassurer les candidats démocrates qui voient avec soulagement s'éloigner la menace représentée par un homme politique qui affiche un taux de popularité enviable. Mais, désormais, se pose la question de savoir qui Al Gore va-t-il soutenir dans la bataille pour l'investiture du parti démocrate ? Va-t-il accorder sa confiance à Hillary Clinton ou, comme l'affirme la rumeur, à Barack Obama dont il apprécierait le dynamisme. Il faut dire que les relations entre Gore et le couple Clinton sont plutôt tièdes, le premier reprochant à Bill de ne pas l'avoir suffisamment soutenu pendant la campagne électorale de 2000 et, surtout, de lui avoir miné le terrain électoral avec ses frasques sexuelles.

Pour autant, on a du mal à imaginer que Gore s'attaque de manière frontale à Hillary Clinton qui, rappelons-le, est en tête de tous les sondages, y compris face aux candidats républicains. Il est donc possible que le chantre de la lutte contre le réchauffement climatique, imitant en cela l'autre prix Nobel de la Paix, Jimmy Carter, ne se prononce publiquement qu'une fois les primaires achevées. Mais cela ne devrait pas l'empêcher de peser de tout son poids pour que l'environnement soit au centre de la campagne électorale, au même titre que la guerre en Irak et la régression des Etats-Unis en matière de libertés publiques.

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