La présidente du Medef (patronat), Laurence Parisot, était ce jeudi matin l'invité de RTL. On l'attendait évidemment sur le dossier Denis Gautier-Sauvagnac dit DGS, président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), l'une des plus puissantes fédérations du Medef.

DGS fait en effet l'objet d'une enquête sur des retraits suspects de fonds dans les caisses de son organisation. Plusieurs perquisitions ont été menée hier, y compris à son domicile.

Or, elle annonce qu'elle maintient Denis Gautier-Sauvagnac à la tête de la représentation du Medef dans la négociation avec les syndicats dans la modernisation du marché du travail. "Denis Gautier-Sauvagnac est le capitaine de cette équipe", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'il avait les qualités pour le rester.

Pour justifier son choix, la présidente du Medef cite trois raisons: la compétence de Denis Gautier-Sauvagnac, le fait qu'il soit en "état physique et moral pour continuer", et son attachement à la présomption d'innocence.

Propos cinglants sur l'affaire EADS
Si les délits d'initiés présumés de nombreux dirigeants d'EADS devaient se confirmer, ces derniers seraient "tout sauf des patrons, a lancé Laurence Parisot. Si ces faits sont avérés, je n'ai que du mépris pour des gens qui se comportent ainsi; c'est tout sauf des patrons".