Theolia accuse une perte de 4,4 millions d'euros en 2006

Le producteur d'électricité a présenté un exercice 2006, exceptionnellement long de 18 mois, en perte de 4,4 millions d'euros, dû en particulier à ses activités non éoliennes dont le groupe français veut se séparer.

Le producteur français d'énergies renouvelables, Theolia, a subi une perte de 4,4 millions d'euros sur l'exercice 2006 qui compte exceptionnellement 18 mois, contre un profit symbolique de 41 000 euros en 2005. Le groupe pâtit d'une charge de 3,2 millions d'euros sur la filiale Ecoval Technology que Theolia a décidé d'arrêter. Le chiffre d'affaire a par ailleurs progressé de 71 millions contre 4 millions, tandis que l'Ebitda s'est inscrit en perte de 4,7 millions, contre 0,8 millions en 2005, du fait des coûts de développement.

Le groupe français a décidé de se concentrer sur l'électricité éolienne et a multiplié les acquisitions l'an dernier pour augmenter son parc, en particulier la société allemande Natenco qui lui permet d'être présent dans des pays comme l'Inde et le Brésil. Si l'ensemble des rachats (hors Natenco) avaient été intégrés au 1er janvier 2006, le résultat net de l'exercice passé se serait élevé à 5,3 millions d'euros et l'Ebitda à 7,2 millions, sur un chiffre d'affaires de 141 millions d'euros.

L'entreprise de taille modeste pense que les perspectives sont excellentes dans l'énergie éolienne. Le groupe est d'autant plus confiant qu'il a conclu en février la reprise de la capacité de production éolienne de General Electric (165 MW). Avec cet accord, Theolia souhaite améliorer son approvisionnement en énergies. Le groupe vise 2.000 MW pour compte propre et compte de tiers en hypothèse basse en 2010 et 4.000 MW en hypothèse haute.

Si l'entreprise française espère s'approcher du plafond des 4000 MW, cette dernière hypothèse suppose néanmoins de mobiliser 500 millions d'euros de fonds propres, alors que ceux-ci étaient de 171,4 millions fin 2006 pour un endettement net de 127,4 millions. Par ailleurs, Theolia a aussi lancé une étude pour pouvoir s'implanter aux Etats-Unis.

Enfin, les activités de cogénération, de négoce, de transformation et de valorisation des déchets, de séparation de boues et de centrales dispatchables du groupe ont été regroupées dans une nouvelle entité luxembourgeoise baptisée Thenergo, qui doit être introduite en Bourse à Paris le mois prochain.

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