Unilever, le géant anglo-néerlandais des produits de grande consommation, a fait mieux que prévu sur l'année 2006. Selon les résultats annoncés ce matin par le groupe, son bénéfice a enregistré une hausse de 27% l'an dernier, pour atteindre 5,015 milliards d'euros. Calculé par action, le bénéfice s'établit à 1,65 euro, soit nettement mieux que les attentes des analystes, qui s'établissaient, selon Reuters, dans une fourchette de 1,15 à 1,64 euro.

Le groupe, dont les marques commercialisées en France comprennent notamment Amora, Carte d'or, Boursin, Cajoline ou Cif, a enregistré l'année dernière une croissance organique du chiffre d'affaires de 3,8%, en ligne avec la fourchette de 3,6 à 4,4% des analystes. Pour l'année 2007, Unilever table sur une croissance organique de ses ventes comprise dans la fourchette de 3 à 5% qu'il s'est fixée dans le cadre de ses objectifs à long terme.

Les résultats 2006 d'Unilever ont profité de la cession de sa division européenne de surgelés au fonds d'investissement britannique Permira, qui a fait entrer 1,2 milliard d'euros dans ses caisses. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice net d'Unilever a progressé de 10% à 3,685 milliards d'euros. Globalement, le chiffre d'affaires du groupe de grande consommation a gagné 3% sur l'année, à 39,6 milliards d'euros.

Pour Unilever, les performances de l'année dernière traduisent le succès de la stratégie déployée depuis deux ans. Le groupe a mené à bien une restructuration en profondeur et a lourdement investi dans la publicité.

A la Bourse d'Amsterdam, le titre cède 1,73% à 20,50 euros en début de matinée.