Le marché du disque continue de se porter mal. Pour les trois premiers mois de l'année, le marché du gros de la musique en France, tous supports confondus, a chuté de 24,4% par rapport à la même période de 2006, selon le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep). Le marché de gros est passé à 172,5 millions d'euros au premier trimestre contre 228,3 millions l'an passé. Les ventes numériques par Internet ou téléphonie mobile ont également baissé de 2,3% en raison de la chute des ventes de sonneries pour téléphones mobiles.
Depuis 2002, le marché total a perdu quelque 40% de sa valeur, passant à 850 millions d'euros à la fin de l'année dernière contre environ 1,4 milliard en 2002. Les derniers chiffres sont "une confirmation des tendances observées depuis 2006 sans redressement du marché physique et avec une progression réelle, mais trop modeste à nos yeux, du numérique ", a commenté le directeur général du Snep, Hervé Rony.
Le secteur numérique est vu à la fois par les professionnels comme le responsable de la chute du marché du disque en raison du téléchargement illégal via des réseaux peer-to-peer, mais également comme le salut de la profession grâce aux ventes de morceaux entiers sur téléphone mobile, les seules à avoir plus que doublé entre le premier trimestre 2006 et celui de cette année.
Nouvelle baisse des ventes de musique au premier trimestre
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