Le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens se confirme

Après les notaires de France mercredi, le courtier en ligne Seloger.com apporte sa contribution au débat sur l'évolution des prix de l'immobilier en publiant son baromètre pour le mois de décembre 2006.

Le courtier en ligne Seloger.com vient de publier son baromètre des prix constatés à la mise en vente et à la location de logements en décembre 2006. "Après un bond de 10% à Paris en 2005, les 5,4% de hausse des prix de mise en vente observés dans la capitale en 2006 ou les 3,6% constatés à Lyon font figure de décrue," note le rapport tout en apportant des nuances.

En effet, à Paris, aucune baisse "sérieuse" n'a été relevée. Les 8e et 6e arrondissements (respectivement +13,4% et 11,2%) affichent une hausse annuelle supérieure à 10% tandis que les quartiers dits populaires marquent une pause (+4,1% dans le 20e arrondissement, +4,7% pour le 10e). En moyenne, le m² est mis en vente à 6.866 euros en décembre 2006.

En Ile-de-France, la Seine-et-Marne affiche la meilleure performance annuelle en progressant de 8% sur un an (à 2.950 euros le m²) alors que les prix dans les Yvelines se stabilisent (+1,4 % à 3.713 euros le m²).

La situation est quelque peu différente à Lyon où le baromètre relève une baisse des prix, de 1,6% dans le 8e arrondissement (à 2.718 euros le m²). A l'inverse, les mises à prix ont grimpé de 11,3% en douze mois, passant de 3.383 euros à 3.765 euros le m².

Concernant le marché locatif, les agences parisiennes ont noté une hausse de 5,1% des loyers de relocations sur l'ensemble de l'année 2006 (à 25,11 euros le m²). En revanche, en Ile-de-France, les loyers ont été plus modérés, avec une hausse de 2% dans le Val-de-Marne (à 17,39 euros le m²) et dans le Val-d'Oise (à 14,98 euros). Ils ont par ailleurs baissé de 0,7% en Seine-et-Marne (à 13,25 euros).

Sur le marché de la transaction en général, "si les professionnels de l'immobilier sont bien conscients que les hausses à deux chiffres du marché immobilier sont révolues, précise le courtier, la plupart d'entre eux prévoient une hausse des prix du même ordre en 2007 qu'en 2006".

Le propos semble assez optimiste. Tout en se disant "agacés par certains propos alarmistes" évoquant la possibilité d'une chute importante des prix, les notaires de France prévoient pour cette année, "une hausse des prix des logements anciens supérieure à l'inflation" mais "ni de stagnation ni de baisse".

"Comment affirmer que les prix vont décliner de 25% en quatre ans? interroge Catherine Carély, notaire. Ce n'est pas sérieux car cette prédiction ne repose sur aucune base scientifique. Surtout que la demande de logements reste soutenue en raison d'une plus forte mobilité des seniors, de l'intérêt accru des primo-accédants pour l'immobilier et du boom des foyers mono-parentaux".

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