C'est une quadra dynamique qui va fêter son anniversaire. Née en 1967 sur les bancs de l'ESSEC, la Junior entreprise s'est rapidement propagé dans les grandes écoles de commerce, puis d'ingénieurs et dans les universités. Elle a même fait des émules dans la plupart des pays européens, et notamment en Allemagne et en Espagne. Le principe ? Des associations étudiantes loi 1901 implantées au sein de grandes écoles ou d'universités proposent des services aux entreprises en utilisant les enseignements théoriques reçus.

Aujourd'hui, alors que le 76° congrès national de la Confédération nationale des junior-entreprises (CNJE) s'ouvre vendredi à 17 heures, ce petit monde estudiantin affiche un visage radieux. Avec 20 000 adhérents, les 141 juniors entreprises, dont 81 en écoles d'ingénieurs, 35 en écoles de commerce et 25 en universités, affichent un chiffre d'affaire de 7, 4 millions d'euros en 2006 pour plus de 1 500 études par an.

La CNJE attend quelque 1 200 Juniors-entrepreneurs à Canet-en-Roussillon ce week-end à l'occasion du 76e congrès national. Au programme : 40 formations de 1 h30, une conférence et des stands de recrutement. Les Juniors-entrepreneurs débattront sans doute également de l'avenir de l'entreprenariat en France puisque la CNJE a lancé auprès de ses adhérents une enquête sur ce thème. Elle pourrait d'ailleurs faire part des résultats de cette enquête aux "présidentiables" entre les deux tours.

Quant aux 40 ans des JE, ils seront fêtés du 5 au 8 juillet lors du congrès européen à Paris qui réunira les Junior-entreprises du monde entier (Europe, Asie et Amérique du Sud avec la présence de JE brésiliennes).

Pour en savoir plus : www.cnje.org.

Vendredi 27 avril, la rubrique Business manager de la Tribune est consacré aux Junior entreprises.