Un bol d'air pour les investisseurs. Au cours de la semaine qui s'est terminée le 20 juillet aux Etats-Unis, les réserves d'essence, dont le niveau est une inquiétude récurrente en cette période de grands déplacements en voiture, ont augmenté de 800.000 barils, à 204,1 millions de barils. Les stocks ont diminué de 3,6% sur un an. Les analystes estiment que le pire de la "driving season" est passé, ce qui permettrait de retrouver un niveau raisonnable dans les prochaines semaines. La demande en essence emprunte, d'ailleurs, la pente descendante, avec un recul de 0,2% par rapport à la semaine précédente, à 9,688 millions de barils par jour

De leur côté, les réserves de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) enregistrent une hausse de 1,5 million de barils, à 132,7 milliards de barils. Elles reculent toutefois de 8,6 % sur un an. De ce fait, les raffineries ont nettement augmenté leur rythme d'activité en fonctionnant à 91,7% de leurs capacités, contre 91% la semaine précédente. A l'inverse, les réserves de brut ont diminué de 1,1 million de barils, à 351 millions de barils. Mais ce recul n'est pas si éloigné de la prévision des analystes, qui tablaient sur une baisse de 1,31 millions de barils. De plus, ces stocks sont en hausse de 5,4% sur un an.

La production américaine d'essence, quant à elle, a progressé d'environ 1%, à 9,3 millions de barils par jour. Forte hausse également pour les importations d'essence qui ont presque atteint 1,7 million de barils par jour. C'est "la plus haute moyenne hebdomadaire jamais constatée", indique le Département américain de l'énergie (DoE). Sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé plus de 20,9 millions de barils par jour, soit une hausse de 1,2% sur un an.

La réaction a été immédiate sur les marchés: le brut baissait de 0,33% à 73,40 dollars à New York cet après-midi, tandis qu'à Londres le Brent cédait 0,97% à 74,35 dollars.