Sony Ericsson a plus que doublé son bénéfice net au premier trimestre 2007. Il s'élève à 254 millions d'euros contre 109 millions un an auparavant grâce à un chiffre d'affaires en hausse de 46,8 % à 2,92 milliards d'euro. "Sony Ericsson a fait un début d'année très positif, en vendant 63 % de téléphone mobiles en plus au cours du premier trimestre (21,8 millions d'unités) par rapport au premier trimestre 2006", se félicite Miles Flint, le président du groupe nippo-suédois.

Jusque là plus focalisé sur les appareils haut de gamme, le quatrième fabricant mondial de téléphones mobiles, avec 9 % du marché, se montre désormais plus agressif sur le marché des téléphones d'entrée de gamme, vendus notamment dans les pays en développement. Une stratégie qui doit permettre à Sony Ericsson de gagner des parts de marchés sur ses principaux concurrents, notamment Samsung, le numéro trois mondial avec 11,3 % du marché au dernier trimestre 2006 selon l'institut Gartner.

Conséquence de cette offensive commerciale, le prix moyen de vente des téléphones du fabricant est revenu de 146 euros au dernier trimestre 2006 à 134 euros au premier trimestre 2007, toutefois encore largement supérieur aux 89 euros de Nokia, le numéro un mondial du secteur. Mais les efforts de contrôle des coûts ont permis de limiter l'effet négatif sur la marge opérationnelle de Sony Ericsson. Elle a perdu un point entre la fin d'année dernière et le début de 2007, à 11,8 %. Selon le président du fabricant, compte tenu de cette stratégie de prise de parts de marché, la marge devrait légèrement s'affaiblir au cours les prochains trimestres vers le niveau de 10 %.

Enfin, Miles Flint a indiqué à l'agence Reuters que la croissance du groupe dans les prochains trimestres se fera essentiellement de façon interne. Une façon de dire que Sony Ericsson n'est pas intéressé par le fabricant d'assistants personnels Palm.