GFI Informatique : constitution d'un noyau dur autour d'Apax Partners

Les principaux dirigeants actionnaires du groupe GFI Informatique ont décidé de s'associer au fonds français Apax Partners pour constituer un actionnaire significatif avec 27,8% du capital. L'opération vise à stabiliser l'actionnariat de GFI Informatique après les tentatives de reprises avortées par Fujitsu ou Bull.

GFI Informatique se constitue un noyau dur actionnarial. Convoité par Fujistu puis par Bull, GFI Informatique a finalement choisi de s'allier avec le fonds d'investissement Apax Partners pour constituer "un actionnaire significatif" avec 27,8% du capital.

Les deux parties vont regrouper leurs participations respectives dans GFI Informatique au sein d'Itefin Participations, une société contrôlée par les fonds gérés par Apax Partners qui détient actuellement environ 17% du capital de la société française. A l'issue de l'opération, qui devrait intervenir d'ici la fin de l'année, Itefin Participations détiendra 27,8% du capital de GFI. Itefin sera alors détenue à environ 63% par Apax et à 37% par les dirigeants actionnaires de GFI Informatique.

Dans un communiqué, Itefin Participations indique qu'il n'envisage pas de franchir le seuil du tiers du capital ou des droits de vote du groupe de services informatiques afin d'en prendre le contrôle. L'opération, qui créera une action de concert, "vise à stabiliser l'actionnariat de GFI Informatique", explique Apax en ajoutant que cela "permettra d'accompagner le plan de développement ambitieux que s'est fixé la direction de l'entreprise et de faire de GFI Informatique un acteur majeur des services informatiques en Europe" qui devrait réaliser, selon son président Jacques Tordjman, un chiffre d'affaires de l'ordre du milliard d'euros et une rentabilité entre 9 et 10%.

La direction de GFI et Apax avaient déjà discuté ensemble avant que Fujistu ne lance une offre au printemps. Ce dernier n'a réussi à avoir des engagements que pour 40,60% du capital (Apax refusant d'apporter ses titres) alors qu'il avait fixé comme condition l'obtention des deux-tiers.

Toutefois selon Jacques Tordjman cité par l'Agence France Presse (AFP), "l'accord avec Apax n'exclut rien", même si les discussions en vue d'un rapprochement avec le groupe informatique Bull sont pour l'instant au point mort. Et de préciser: "nous les avons interrompues il y a un mois car il n'y avait pas d'offre sur la table". Le PDG de Bull, Didier Lamouche, a pour sa part déclaré le 19 octobre que les "discussions n'avaient jamais cessé", qualifiant le projet de "toujours vivant".

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