Nicolas Sarkozy se déclare déterminé à "aller chercher la croissance"

"La croissance, je ne l'attendrai pas, j'irai la chercher", a déclaré le président de la République, qui s'est dit déterminé à amplifier la réforme du marché du travail pour aller "chercher" la croissance si celle-ci n'était pas au rendez-vous.

Nicolas Sarkozy se dit déterminé à amplifier la réforme du marché du travail pour aller "chercher" la croissance si celle-ci n'était pas au rendez-vous. "La croissance, je ne l'attendrai pas, j'irai la chercher", déclare le président de la République dans une interview parue ce jeudi dans les Dernières nouvelles d'Alsace, à la veille d'un conseil des ministres décentralisé qui aura lieu à Strasbourg.

"Si elle n'est pas assez forte, eh bien, j'irai encore plus loin dans l'allègement du coût du travail, dans la création des emplois de service et dans la réforme des 35 heures", ajoute Nicolas Sarkozy, interrogé le jour même où l'OCDE révisait à la baisse ses prévisions pour la zone euro. L'Organisation de coopération et de développement économiques attend désormais une croissance du PIB de +1,8% contre +2,2% précédemment pour la France, là où le gouvernement maintient son objectif de 2,25% en 2007.

Nicolas Sarkozy renouvelle au passage ses critiques à l'égard de la Banque centrale européenne (BCE). "On ne peut pas en rester au point où la Banque centrale européenne se contente de gérer l'inflation alors que toutes les banques centrales du monde soutiennent leur commerce extérieur", déclare le président français.

Interrogé sur les initiatives que pourrait prendre le gouvernement pour conforter le rôle européen de Strasbourg, il affirme que les travaux d'achèvement du TGV Est, soit un peu plus de 100 kilomètres entre la Lorraine et la capitale alsacienne, "seront entamés en 2010".

En 2004, Gilles de Robien, alors ministre des transports, avait annoncé le lancement des travaux de cette deuxième phase pour 2008. Invité par les Dernières nouvelles d'Alsace à faire le bilan de ses 100 jours, le président français répond que ça ne "l'intéresse pas". "Je n'ai pas été élu pour cent jours mais pour cinq ans. Je n'ai pas le temps de faire un bilan", a-t-il assuré.

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