L'or profite de la crise du marché du crédit

L'once touche les 728 dollars à New York, un plus haut en dix-huit mois. La panique bancaire dont est victime Northern Rock au Royaume-Uni pousse les investisseurs à se réfugier sur l'or.

Les images d'une panique bancaire en Grande Bretagne sur tous les écrans de télévision? Il n'y a guère de meilleure raison pour se replier sur l'or, valeur refuge par excellence. A New York, les cours de l'once de métal brillant ont progressé de 1,5% pour toucher les 728 dollars, un plus haut depuis quatorze mois. Début mai 2006, l'once avait en effet dépassé les 730 dollars, se hissant à des niveaux plus vus depuis 1980. Sur le marché londonien, l'once d'or s'échangeait en hausse de 0,4% à 719 dollars au fixage.

La perspective de la réunion de la Réserve Fédérale américaine et les signes montrant que la crise sur le marché du crédit ne semble en rien s'estomper n'ont rien fait pour ralentir ce repli sur le métal brillant. La faiblesse du dollar amplifie également ce repli, augmentant le pouvoir d'achat des investisseurs hors zone dollar pour le métal jaune, libellé en dollars. Les cours de l'or bénéficient également de l'effet d'entraînement des craintes inflationnistes provoquées par la hausse du pétrole. Cela pousse les investisseurs vers des lingots peu exposés à la dépréciation par l'inflation.

Jeudi, le cabinet spécialisé GFMS a conforté le sentiment haussier du marché en maintenant que le prix d'une once devrait s'établir en moyenne à 690 dollars pendant le deuxième semestre.

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