Record de collecte nette sur les OPCVM avec 123 milliards d'euros en 2006

Au terme d'une quatrième année de hausse des marchés boursiers, les gérants se frottent les mains : ils gèrent aujourd'hui près de 2.500 milliards d'euros, cinq fois plus qu'il y a seulement dix ans.

Les sociétés de gestion françaises vivent des moments heureux. Selon l'Association française de la gestion financière (AFG), les souscriptions nettes dans les OPCVM se sont élevées à 123 milliards d'euros en 2006, soit un doublement par rapport aux 59 milliards d'euros de 2005.

La collecte s'est orientée une fois de plus principalement sur des fonds monétaires (à hauteur de 31 % de la collecte totale), des fonds investis en actions (pour 27 %), des fonds diversifiés combinant actions et obligations (20 %) et des fonds obligataires (11%).

Preuve du regain d'intérêt des particuliers pour l'investissement dans les marchés financiers, la forte demande s'est portée sur les fonds diversifiés assurant une certaine sécurité grâce à sa poche obligataire ( 25 milliards d'euros collectés en 2006, contre 11 milliards d'euros en 2005).

La possibilité de transferts d'épargne des contrats en euros dans le cadre de l'assurance-vie vers des contrats multisupports a également joué en faveur de ce type de fonds.

Concernant les encours gérés, le marché français de la gestion a progressé de 15 % par rapport à 2005, approchant ainsi les 2.500 milliards d'euros qui se répartit entre les OPCVM (pour près de 1.465 milliards d'euros, en hausse de 18 % sur un an) et la gestion sous mandat (1.035 milliards d'euros, en progression de 10 %). "En dix ans, l'industrie française de la gestion a quintuplé, a souligné Alain Leclair, président de l'AFG, passant de 511 milliards d'euros en 1996 à 2.500 milliards d'euros en 2006."

Le président a tenu à rappeler le rôle des sociétés de gestion dans l'épargne long terme et la préparation de la retraite. C'est effectivement dans ces domaines que le développement de la profession semble le plus prometteur. Les actifs gérés dans les fonds d'épargne salariale ont progressé de 20 % en 2006, passant de 69 milliards d'euros en 2005 à 85 milliards d'euros en 2006 (près d'un milliard d'euros pour les PERCO). Mais la performance des marchés boursiers en 2006 (+ 16 % pour l'indice CAC 40 en 2006) explique en grande partie cette hausse.

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