A la surprise des marchés et des économistes, les stocks américains de pétrole brut ont diminué la semaine dernière, alors que l'on anticipait le contraire. L'information donnée par l'agence d'information sur l'énergie (EIA) révèle que les stocks ont baissé de 1,7 million de barils à 320,1 millions, alors que les prévisions tablaient sur une hausse moyenne de 900.000 barils.

De façon préoccupante, les réserves de produits distillés ont baissé plus que les anticipations: la baisse est de 600.000 barils à 135,3 millions contre une baisse attendue de 400.000 barils. Or, on compte parmi les produits distillés le fioul domestique: le fait que les stocks soient en forte baisse juste avant l'entrée dans l'hiver peut laisser craindre une tension future.

Les stocks d'essence ont en revanche beaucoup plus augmenté que prévu, de 1,7 million de barils à 193 millions, contre une attente de 100.000 barils. Quant au taux d'utilisation des capacité des raffineries, il a augmenté de 0,3 points à 87,8%.

A New York, vers 16 heures 55 (heures de Paris), le baril de pétrole brut était en hausse de 1,58 dollar à 82,88 dollars. Il avait ouvert en hausse de 80 cents.