Les petites villes s'interrogent sur l'avenir du pôle environnement de Suez

L'Association des petites villes de France s'inquiète des conséquences sur la qualité du service et sur l'évolution des prix de l'introduction en Bourse du pôle environnement de Suez.

L'Association des petites villes de France (APVF) a manifesté son inquiétude et sa vigilance concernant l'avenir du pôle environnement de Suez, qui va devenir une filiale cotée en Bourse du futur groupe fusionné GDF Suez.

L'APVF "prend acte" de l'annonce de la fusion "mais tient à faire part de son inquiétude quant au maintien de l'intégrité du pôle environnement et du groupe Suez". "Parce qu'ils doivent répondre à la demande de nos concitoyens attentifs au niveau de service et à la maîtrise des coûts, les élus locaux ne pourraient accepter que l'avenir du pôle environnemental ne soit traité qu'à travers le prisme boursier".

"Les décisions d'investissement public prises dans le domaine de l'environnement engagent les collectivités locales pour plusieurs décennies. Ce rythme long spécifique à la dépense publique locale ne doit en aucun cas être soumis à la dictature du court terme et de la rentabilité immédiate", poursuit l'association.

"C'est en ayant à l'esprit ces impératifs de service public que l'APVF jugera des conséquences de cette fusion", conclut-elle.

Les groupes énergétiques privé Suez et public Gaz de France ont annoncé lundi qu'ils allaient fusionner, l'accord prévoyant que Suez se sépare, sans en perdre le contrôle, d'une partie de son pôle environnement (eau et déchets).
Beaucoup de syndicats s'inquiètent des conséquences de la fusion pour les consommateurs et pour les salariés.

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