Airbus table sur "au moins" 600 commandes cette l'année

Après une première journée prolifique en contrat, les dirigeants d'Airbus ont affiché leur optimisme ce mardi lors d'une conférence de presse au Salon du Bourget. L'avionneur européen table sur "au moins" 600 commandes avant la fin de l'année.

"Je peux vous dire avec une confiance totale, Airbus est de retour, comme vous avez pu le remarquer avec la volée de commandes hier et je vous préviens, il y en a d'autres qui vont suivre". Revigoré par les 46 milliards de dollars de contrat décrochés la veille, Louis Gallois, président d'Airbus et co-président exécutif de sa maison-mère, le groupe EADS, s'est montré résolument optimiste ce mardi lors d'une conférence de presse organisée au Salon aéronautique du Bourget.

"Le très gros porteur A380 est en bonne voie d'être livré à Singapore Airlines en octobre. Le développement du long-courrier A350 est sur les rails," s'est réjoui le président de l'avionneur européen. "L'A380 cargo est suspendu, pas abandonné. Je pense que nous le relancerons en milieu de décennie prochaine", a-t-il souligné. Et concernant le plan de restructuration Power8, annoncé en février dernier, Airbus aurait "déjà réalisé la moitié des économies de 300 millions d'euros prévues pour 2007"

Un optimisme partagé par John Leahy, directeur commercial d'Airbus: "Il semble que nous allons engranger au moins 600 commandes fermes cette année". Les nouveautés de l'avionneur européen devraient confirmer leur redressement. Ainsi, le long-courrier A350, lancé en 2013 et en concurrence directe avec le Boeing 787 Dreamliner, "dépassera largement les 200 commandes à fin 2007". L'A380, le gros-porteur d'Airbus, livré pour la première fois en octobre prochain, atteindra lui le seuil des 20 commandes fermes sur l'année.

Largement distancé au nombre de commande par Boeing avant l'ouverture du salon (429 contre 201 depuis le début de l'année), Airbus a profité d'une première journée faste pour rattraper son retard sur son concurrent. L'avionneur européen a ainsi atteint les 420 commandes fermes depuis le début de l'année. Pour autant, Louis Gallois a indiqué qu'Airbus n'avait pas "pas l'intention de sacrifier les prix pour avoir des commandes". L'an passé, l'avionneur européen avait totalisé 790 commandes, contre 1.044 pour Boeing.

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