Parmi les valeurs qui ont retenu l'attention, la Société Générale s'est envolé de 7,74% à 156,09 euros. Le marché parie sur une OPA imminente de l'italien Unicredit sur la banque française. Les deux groupes refusent de confirmer cette information. Mais la rumeur enfle dans les salles de marché. On parle d'une offre amicale à 175 euros par action Société Générale et même d'une contre-offre de la BNP Paribas.

BNP Paribas est d'ailleurs également en nette progression, en hausse de 3,86% à 86,45 euros. Selon le Wall Street Journal, elle aurait porté main forte à Barclays pour le rachat de la banque néerlandaise ABN-Amro. Aucune confirmation officielle, alors que c'est ce soir que les négociations exclusives entre ABN et Barclays prennent fin. Dans leur sillage, Dexia gagne 4,71% à 24 euros, le Crédit Agricole 2,34% à 30,98 euros et Natixis 3,65% à 20,16 euros.

Autre rumeur qui a couru aujourd'hui dans les salles de marché : l'intérêt d'Arcelor Mittal pour le fabricant de tubes Vallourec. Là encore il n'y a rien d'officiel, mais la rumeur suffit à faire flamber les titres. Vallourec gagne 9,15% à 207 euros et Arcelor Mittal 4,68% à 40,66 euros.

Rapprochement bouclé entre le nouveau groupe Nyse-Euronext et la filiale française d'Euronext. La Bourse paneuropéenne a pris 5,77% à 93,80 tandis que le nouvel ensemble a reculé de 0,65% à 68 euros.

Le marché salue le refinancement de la dette de Rhodia. Le chimiste gagne 5,19% à 3,04 euros. Nette hausse également pour Saint-Gobain, dont le titre a pris 2,59% à 75,80 euros et pour Renault, en hausse de 2,65% à 93,93 euros. C'est moins glorieux pour son concurrent PSA Peugeot Citroën. Il signe la moins bonne performance du CAC, en recul de 1,11% à 57,42 euros. Recul également pour sa filiale Faurecia, de 1,62% à 58,21 euros.

Du côté des devises et marchés pétroliers, l'euro reste à un très haut niveau à 1, 3599 dollar, tandis que le baril de Brent s'échange à 65,81 dollars.