Total choisi pour un gisement de gaz géant en Russie

Le groupe gazier russe Gazprom a choisi comme partenaire le français Total pour le développement des gigantesques réserves de gaz du gisement russe de Chtokman. Les réserves en gaz du gisement dépassent les 3.700 milliards de mètres cubes, une capacité suffisante pour répondre aux besoins de la population mondiale sur plus d'un an.

Excellente nouvelle pour Total. Le géant gazier russe Gazprom a choisi le groupe français comme partenaire pour le développement des gigantesques réserves de gaz du gisement de Chtokman. "Gazprom a choisi son partenaire étranger pour la réalisation de la première phase du gisement de Chtokman, il s'agit de la compagnie française Total", a annoncé le PDG de Gazprom, Alexeï Miller, dans un communiqué.

Alexeï Miller précise dans son communiqué que Total détiendra 25% de la société propriétaire des infrastructures de Chtokman et que Gazprom en aura au moins 51%. D'autres partenaires pourraient par la suite en prendre 24%, selon lui.

Les pétroliers américains ConocoPhilips et Chevron, et le norvégien Statoil qui fusionne avec son compatriote Norsk Hydro, étaient cités parmi les candidats potentiels à une participation dans le projet.
Le groupe pétrolier français Total a confirmé jeudi qu'il devait signer vendredi à Moscou un contrat avec le géant gazier russe Gazprom pour développer le gigantesque gisement russe de Chtokman.


Le projet de Chtokman, évalué entre 15 et 18 milliards de dollars, est situé sur la mer de Barents. Une partie du gaz extrait du gisement sera acheminée vers l'Europe via des gazoducs, une autre partie sera liquéfiée pour être conduite par bateau jusqu'aux Etats-Unis. Situé à plus de 500 kilomètres des côtes septentrionales de Russie, en pleine mer de Barents, l'immense champ gazier sous-marin recèlerait des réserves atteignant 3.700 milliards de mètres cubes de gaz naturel, une capacité suffisante pour répondre aux besoins de la population mondiale pendant plus d'un an. Le gisement ne devrait pas entrer en production avant l'horizon 2013-2015.

Outre l'exploitation de ces prometteuses réserves, le projet prévoyait à l'origine la construction d'une usine de liquéfaction pour transporter le gaz par bateau, prioritairement aux Etats-Unis. Son coût est aujourd'hui estimé à plus de 20 milliards de dollars.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.