Les bonnes performances des télévisions, des DVD, des ventes d'actifs ont permis au groupe de médias Walt Disney (télévisions, parcs de loisirs, studios cinéma, DVD, produits dérivés, jeux vidéo) de plus que doubler son bénéfice net au 1er trimestre de son exercice 2006/2007.

Son bénéfice net pour le trimestre clos en décembre a atteint 1,7 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros) contre 734 millions (565 millions d'euros) en 2005, sur un chiffre d'affaires en hausse de 10% à 9,7 milliards de dollars (7,47 milliards d'euros), meilleur que les 9,5 milliards prévus par les analystes.

La croissance est par ailleurs généralisée au sein du groupe. Toutes les divisions sont en hausse. La chaîne de sport ESPN et les DVD ont particulièrement bien performé, alors que seuls les jeux vidéos ont décliné.

Le bénéfice a été gonflé par la vente en novembre pour 1,2 milliard de dollars des 39,5% de la chaîne E! Entertainement, vendus à l'opérateur du câble Comcast, qui détient désormais 100% de la chaîne. Cette vente a rapporté à Walt Disney une plus-value avant impôt de 780 millions.

Par ailleurs, le groupe a vendu ses 50% du magazine US Weekly en octobre dernier pour un montant total de 300 millions de dollars (231 millions d'euros), ce qui a rapporté au groupe une belle plus-value de 272 millions.

La division Studio Entertainement (cinéma, DVD) enregistre de son côté une hausse de 29% de son chiffre d'affaires et un bénéfice opérationnel multiplié par trois à 604 millions contre 128 millions, grâce à une forte hausse des ventes de DVD de films à succès (Pirates des Caraïbes, Cars, La Petite Sirène).

La division Media Networks (chaînes de télévision ESPN, ABC...) affiche également une croissance solide. Ses ventes ont accru de 6% et le résultat opérationnel a bondi de 24%, tiré par les recettes publicitaires sur la chaîne de sport ESPN notamment. Les parcs de loisirs ont également vu leur chiffre d'affaires progresser de 4%.

Enfin, le seul recul vient de la division des produits grand public qui enregistre un recul de 6% de ses ventes, en raison d'une baisse des jeux vidéos (filiale Buena Vista Games), un peu compensée par une hausse des produits dérivés de films comme Cars et Pirates des Caraïbes.