Le groupe, présent dans l'édition scolaire et professionnelle et propriétaire entre autres de l'éditeur généraliste Penguin comme du quotidien Financial Times et des Echos, précise qu'à périmètre constant les ventes ont augmenté de 4%, tandis que le bénéfice d'exploitation affichait une hausse de 20%.

"Nous avons encore beaucoup de travail devant nous mais chacune des divisions de l'entreprise se porte bien", a déclaré dans un communiqué Marjorie Scardino, la directrice générale du groupe. La branche édition professionnelle a vu ses ventes augmenter de 12% sur neuf mois et elle devrait encore améliorer ses marges. Le groupe a par ailleurs relevé sa prévision de croissance annuelle du chiffre d'affaires de la division pour la porter à une fourchette de 8 à 10% contre 5 à 7% auparavant. Le chiffre d'affaires courant dans l'éducation a augmenté de 7% sur neuf mois et la croissance de l'activité d'édition scolaire devrait se situer, sur l'ensemble de l'année, dans le haut de la fourchette de 4 à 6%, tout en affichant une augmentation de ses marges, même après charges de restructuration. Les ventes dans l'édition universitaire ont augmenté de 5% et le groupe vise une croissance dans le haut d'une fourchette de 3 à 5%, avec des marges stables.

Toujours sur neuf mois, la division presse du groupe, qui inclut le Financial Times, affiche pour sa part une croissance de 8%. Les ventes de Penguin ont augmenté de 2% mais le groupe ne donne pas de prévisions pour l'ensemble de l'exercice.

Pearson réalise les deux tiers environ de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis et les analystes s'inquiétaient de la forte exposition de Pearson à l'économie américaine, qui connaît un ralentissement.

Enfin, Pearson précise dans son communiqué rester en négociations exclusives avec LVMH sur l'offre de rachat du Groupe Les Echos présentée par le géant du luxe, actuel propriétaire du journal La Tribune.