Nortel veut supprimer 2.900 postes et délocaliser 1.000 emplois

L'équipementier en télécommunications canadien Nortel Networks va supprimer 2.900 postes cette année et l'an prochain et délocaliser 1.000 autres emplois vers des pays à faibles coûts.

Restructuration drastique pour l'équipementier en télécommunications canadien Nortel Networks. La compagnie vient d'annoncer qu'elle allait supprimer 2.900 postes cette année délocaliser 1.000 autres emplois l'année prochaine vers des pays à faibles coûts. Une restructuration qui s'inscrit dans un plan d'amélioration de la rentabilité du groupe.

70% des suppressions prévues seront réalisées dès cette année, soit 8,8% de l'effectif du groupe qui compte au total 33.000 employés dans le monde.

Les marchés ont salué cette annonce par une envolée du titre de 9,23% à la Bourse de Toronto à 33,50 dollars canadiens (21.93 euros).

Le groupe prévoit par ailleurs une réduction de 500.000 pieds carré (46.500 mètres carrés) en 2007 de ses espaces de bureaux, a-t-il indiqué dans un communiqué. "Ce sont des mesures difficiles mais nécessaires et nous reconnaissons l'impact qu'elles auront pour les employés touchés", a déclaré le PDG du groupe, Mike Zafirovski.
"Néanmoins (...), tous les efforts seront faits pour favoriser des départs naturels à la retraite et pour redéployer les employés affectés vers d'autres secteurs de la compagnie", a-t-il ajouté. 40% des délocalisations auront lieu en 2007.

400 millions de dollars par an devraient ainsi être économisés par le groupe, dont la moitié de ce montant dès 2007. Mais la mise en oeuvre de ces mesures pourrait toutefois coûter jusqu'à 390 millions de dollars, dont 300 millions pour la réduction de l'effectif et 90 millions pour l'immobilier.

Le groupe a par ailleurs fourni quelques indications sur ses résultats du quatrième trimestre, qu'il doit publier à la mi-février, avec notamment une hausse prévue de 8,8% du chiffre d'affaires, à 3,26 milliards de dollars américains (2,51 milliards d'euros), ainsi qu'une marge bénéficiaire représentant un peu plus de 40% de son chiffre d'affaires, contre 39,4% au quatrième trimestre 2005.

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