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Le Printemps incite ses clients à venir malgré les grèves.

Les grèves des transports communs à Paris ont coûté 25% de chiffre d'affaires au grand magasin du boulevard Haussmann.

Le Printemps fait de la retape. Depuis vendredi après-midi, des hôtesses payées et habillées par le grand magasin offrent un café aux automobilistes bloqués dans les embouteillages du boulevard Haussmann. Et - surtout ! - un ticket de parking de une heure à valoir dans son parc de stationnement sous-terrain jusqu'au 31 décembre.

"C'est un clin d'oeil. Nous sommes tous victimes de la grève", raconte Didier Lalance, directeur du grand magasin. L'enseigne entend ainsi inciter les parisiens à venir boucler leur liste de cadeaux de Noël, plutôt que d'enrager derrière leur volant dans les bouchons monstres qu'entraînent les grèves dans les transports parisiens.

Ce petit coup de pub a été décidé au débotté vendredi matin par Didier Lalance et son équipe au vu des contre-performances du magasin les mercredi 14 et jeudi 15 novembre, lors des deux premiers jours de grève. "Nos ventes sont en recul de 25%. Il nous fallait réagir par rapport à l'actualité !", explique Didier Lalance.

Le Printemps Haussmann qui vient d'inaugurer ses vitrines animées de Noël espère enrayer dès maintenant une fréquentation en recul de 35%. Cette opération commerciale devrait aussi "inciter les clients franciliens à venir dans des temps plus cléments", ajoute le directeur du magasin.

Les adeptes des grands magasins entendront-ils cet appel du pied ? En tous les cas, une mesure de relance s'imposait, à la veille du mois de décembre qui pèse pour un quart du chiffre d'affaires annuel du Printemps Haussmann. Et pour la première fois, à partir du vendredi 30 novembre, l'enseigne restera ouverte jusqu'à 20 heures tous les jours, au lieu de 19 heures. Un effort financier qu'il lui faut rentabiliser coûte que coûte.