Alcatel-Lucent : statu quo du CCE sur le plan de restructuration

Le Comité central d'entreprise (CCE), qui se déroule aujourd'hui pour étudier les suppressions de 1.468 emplois au sein de l'entreprise, doit se prolonger jusqu'à jeudi midi. La première journée de discussion s'est terminée par un statu quo.

A l'issue du Comité central d'entreprise (CCE) qui s'est tenu ce jour, la direction d'Alcatel-Lucent et les syndicats se sont quittés sur un statu quo concernant le plan de suppression de 1.468 postes en France. Le CCE, qui s'est ouvert mardi à Vélizy dans les Yvelines, a été prolongé jusqu'à jeudi midi, selon la CGT. "Après une journée et demi de réunion, rien n'a bougé et c'est le statu quo par rapport aux annonces faites par la direction lors du précédent CCE de février", a déclaré l'AFP Marc Marandon, délégué syndical central CGT.

Le CCE continuera de débattre alors qu'Alcatel-Lucent est en pleine crise sociale. Hier, plusieurs centaines de salariés des sites franciliens d'Alcatel-Lucent avaient manifesté devant le siège de Vélizy. Des centaines d'autres avaient débrayé à l'appel de l'intersyndicale, notamment dans les sites de l'Ouest, particulièrement touchés par le plan drastique de restructuration qui touche l'équipementier télécoms.

Pour sa part, Jean-Christophe Giroux, PDG d'Alcatel-Lucent France, avait déclaré dans une interview aux Echos que "l'objectif de ce CCE est de passer en revue les activités de l'ensemble des sites en France. Le CCE a pour objectif de permettre d'identifier les créations de postes sur les activités porteuses plutôt que de réduire le chiffre annoncé de 1.468 suppressions de postes, qui est le résultat d'une analyse précise des duplications par activités et des conditions du marché". Pour le PDG France du groupe, le plan se fera sur la base du volontariat et il n'y aura "aucun licenciement sec".

Des propos qui peinent à rassurer les salariés, pris dans un vaste plan de réduction des coûts consécutif à la fusion d'Alcatel et Lucent, à l'automne 2006. Le groupe nouvellement créé avait annoncé le 9 février la suppression de 12.500 emplois dans le monde, dont 1.468 en France, dans le cadre d'un plan d'économies de 1,7 milliard d'euros sur trois ans.

De son côté, la directrice générale d'Alcatel-Lucent, Patricia Russo, avait déclaré mardi, lors d'une conférence sur les technologies organisée à Boston par la banque JP Morgan, que l'intégration de l'équipementier télécoms avançait toujours conformément aux plans.

Alcatel-Lucent choisi pour la modernisation du réseau en Nouvelle-Zélande
Alcatel-Lucent a été choisi par Transpower pour la fourniture, l'exploitation et la maintenance d'un nouveau réseau de communications Internet (IP), reliant 192 sites en Nouvelle-Zélande, déclare l'équipementier télécoms dans un communiqué. Alcatel-Lucent gèrera également la transition des systèmes de communication existants de Transpower vers le nouveau réseau. Le montant du contrat n'est pas dévoilé. Transpower, qui possède et exploite le réseau national de transmission électrique haute tension de Nouvelle-Zélande souhaite moderniser le réseau électrique de Nouvelle-Zélande "afin de répondre à la demande en énergie actuelle et future".

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