Mattel pénalisé par ses rappels de jouets au troisième trimestre

Mattel a passé une provision de 40 millions de dollars en raison du rappel de 21 millions de jouets cette année. Les chiffres du troisième trimestre son en dessous des attentes du marché.

Mattel a payé au troisième trimestre 2007 le prix de ses problèmes de conception de jouets. Le groupe américain, fabricant notamment de la poupée Barbie, a enregistré sur la période une charge exceptionnelle de 40 millions de dollars, liée aux rappels de jouets défectueux. Mattel avait en effet rappelé des jouets à trois reprises, soit 21 millions de jouets cette année, accusant les sous-traitants chinois d'avoir réalisé des erreurs de fabrication.

Ces difficultés ont donc pesé sur les résultats du groupe, qui s'affichent en dessous des attentes des analystes. Mattel a enregistré au troisième trimestre un bénéfice net de 236,8 millions de dollars (soit 61 cents par action), contre 239 millions un an plus tôt (62 cents par action). Les analystes visaient un bénéfice net par action trimestriel de 70 cents.

Le chiffre d'affaires de Mattel a pourtant progressé de 3% à 1,84 milliard de dollars. Mais là encore, il s'inscrit en dessous des prévisions du marché, qui tablait sur un chiffre d'affaires de 1,9 milliard de dollars. Le résultat opérationnel a atteint 310,5 millions de dollars, contre 322,2 millions au troisième trimestre 2006.

Mattel indique que les ventes à l'international ont continué de progresser, mais que celles provenant des Etats-Unis ont baissé. Les ventes brutes mondiales de Barbie, la poupée phare du groupe, ont baissé de 4%. Aux Etats-Unis, les ventes brutes - tous jouets confondus - ont baissé de 2%, et ont progressé de 10% dans les marchés internationaux.

"Malgré les difficultés auxquelles la société a dû faire face au troisième trimestre, l'entreprise s'est plutôt bien comportée, même avec des perturbations de la chaîne d'approvisionnement qui ont impacté les ventes durant le trimestre", déclare le directeur général Robert Eckert dans un communiqué. "La performance de Barbie aux Etats-Unis a été molle et nous nous concentrons sur la question", précise le directeur général, qui indique que "pour une bonne part, la baisse est directement liée aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement".

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