Intel mis en cause par la Commission européenne pour abus de position dominante

Bruxelles accuse le numéro un mondial des puces électroniques de mettre en oeuvre une seule et même stratégie pour exclure le numéro deux du marché.

Intel a mis en oeuvre "une seule et même stratégie" pour exclure son concurrent du marché des microprocesseurs. La Commission européenne n'y va pas par quatre chemins dans le courrier qu'elle a adressé jeudi au leader mondial des puces électroniques, avec 80% du marché, pour le mettre en cause pour abus de position dominante.

Dans ce courrier, la Commission adresse à Intel la liste de ses griefs. Elle l'accuse de se rendre "coupable de trois type d'abus de position dominante" ayant pour but d'exclure AMD (Advanced Micro Devices), numéro deux mondial du secteur, avec 20% du marché.

La "communication de griefs" est la première étape formelle d'une procédure contentieuse engagée par Bruxelles. Les sociétés incriminées ont deux mois pour répondre aux accusations de la Commission. Celle-ci ne pourra prendre de décision, et éventuellement imposer des amendes pouvant aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires mondial des entreprises, avant d'avoir entendu les parties qui le souhaiteraient

La Commission européenne a lancé son enquête sur Intel en 2000, à la suite de la plainte d'AMD. Celui-ci accusait Intel de forcer les fabricants de PC à boycotter ses produits.

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