Boeing présente son offre de ravitailleurs pour l'US Air Force

En concurrence avec un dérivé de l'Airbus A330, l'avionneur américain va proposer un appareil dérivé du 767 plutôt qu'une version de son gros porteur 777. Le contrat porte dans le cadre de la première tranche sur 179 appareils pour un montant compris entre 30 et 40 milliards de dollars.

Le géant de l'aéronautique Boeing a formellement annoncé lundi qu'il proposerait un appareil dérivé du 767, dans le cadre de la compétition pour le renouvellement des avions ravitailleurs de l'armée de l'Air américaine. Il s'agira d'une version "améliorée" du KC-767 actuellement en commande auprès des armées de l'air italienne et japonaise. Une version dérivée du gros porteur 777 avait été envisagée par l'avionneur américain.

Boeing n'a pas souhaité fournir d'indication sur l'impact de cette décision sur le prix de chaque appareil, en concurrence avec un dérivé de l'Airbus A330, ni sur l'investissement que vont avoir ces nouveaux développements sur les finances du groupe."L'avion ravitailleur avancé Boeing KC-767 est fait pour cette mission", a déclaré Ron Marcotte, vice-président et directeur général de la division Systèmes de mobilité internationale de Boeing, cité dans le communiqué.

L'armée de l'Air a publié fin janvier un appel d'offre pour 179 appareils pour un montant compris entre 30 et 40 milliards de dollars. C'est la première tranche d'un marché dont la valeur totale est estimée à 200 milliards de dollars. Le contrat doit être signé avant la fin de l'année.

Northrop et EADS se sont associés pour proposer des Airbus A330 fabriqués en France et ensuite transformés en avions ravitailleurs dans une usine en Alabama (sud) et appelés KC-30. L'appareil proposé par Boeing sera un dérivé du futur avion cargo à long rayon d'action 767-200 et sera fabriqué sur les lignes d'assemblages de la division commerciale de Boeing à Everett (Washington, nord-ouest).


Boeing, qui rappelle qu'il a déjà investi 1 milliard de dollars dans le développement du KC-767, promet d'y injecter "les dernières capacités commerciales et militaires". Les innovations prévues comptent notamment une crosse de dragage ("boom") à commande électrique, de nouveaux fuseaux de ravitaillement au niveau des ailes, la cabine de pilotage la plus récente développée pour le 777 et un système de commande de ravitaillement à distance de troisième génération, précise-t-on chez Boeing.

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