La douceur du premier semestre fait stagner l'activité d'EDF

Le chiffre d'affaires est en très légère baisse de 0,2%, à 30,31 milliards d'euros, au premier semestre. Le deuxième trimestre a été plus porteur que le premier.

Même si le mois de juillet a été morose, les six premiers mois de l'année ont été d'une particulière douceur climatique. De quoi peser sur les ventes des groupes présents dans l'énergie comme Suez, Gaz de France, Veolia (on l'a vu dans leurs chiffres) et bien sûr EDF.

De fait, le géant français de l'électricité annonce ce jeudi avoir enregistré un chiffre d'affaires en très légère baisse de 0,2%, à 30,31 milliards d'euros, au premier semestre. Il a aussi souffert d'une réduction du périmètre de près de 800 millions d'euros avec la cession de sa filiale brésilienne Light, intervenue au deuxième semestre 2006. En croissance organique donc à périmètre comparable, le chiffre d'affaires a augmenté de 2,2%.

Mais le deuxième trimestre a été plus porteur que le premier avec un chiffre d'affaires en hausse de 0,7%, à 12,88 milliards d'euros et de 2,8% en organique.

Par zone géographique, la France qui représente 54% des ventes, les a vu croître sur le premier semestre de 0,3% à 16,49 milliards d'euros grâce à un "effet prix positif sur les ventes d'électricité sur les marchés de gros à plus d'un an (enchères) contractualisées en 2006 et à l'évolution tarifaire d'août 2006" souligne EDF. Ailleurs en Europe (le groupe est très présent en Allemagne via EnBW et en Italie via l'ex Edison), le chiffre d'affaires a progressé de 6,2% à 13,2 milliards d'euros.

Le groupe laisse en tout cas le marché sur sa faim car il ne donne aucune indication sur ses perspectives pour le reste de l'année.

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