Réforme des ports en France : six mois de négociation supplémentaires

L'Etat prévoit d'investir dans les ports 174 millions d'euros supplémentaires sur la période 2009-2013 pour porter le total à 367 millions.

Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat aux Transports, qui présentait ce mardi le projet de loi sur la réforme des ports autonomes, a annoncé qu'il octroyait six mois supplémentaire, d'ici au 31 octobre, aux partenaires sociaux pour négocier un accord sur le transfert des activités de manutention (grues, portiques...) aux opérateurs privés.

Il a aussi révélé que l'Etat prévoit d'investir dans les ports 174 millions d'euros supplémentaires sur la période 2009-2013 pour porter le total à 367 millions. De plus, il va porter de moins de 50 à 75 millions d'euros par an sa contribution pour l'entretien des accès maritimes des ports.

Selon le Ministre, il s'agit de "poursuivre la réforme engagée en 1992", lorsque les dockers avaient perdu leur situation de monopole et d'autonomie pour devenir des salariés des entreprises de manutention. Dominique Bussereau avait lancé une concertation dès le lendemain de l'annonce de la réforme par le Premier ministre mi-janvier, en espérant la terminer en quelques semaines.

La France compte sept ports autonomes (Marseille, Le Havre, Rouen, La Rochelle, Bordeaux, Nantes-Saint-Nazaire et Dunkerque) qui s'appelleront désormais "grands ports maritimes", chacun doté d'un "projet stratégique" et d'un objectif de développement, notamment des dessertes terrestres, en particulier ferroviaires. Ils seront organisés avec un conseil de surveillance et un directoire pour favoriser "la différenciation entre les missions de contrôle et de gestion".

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